Les Droits Tamouls
Octobre 1998
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Editorial
Monsieur Chairman, il n'y a pas de
charniers au Sri Lanka !
La situation des Droits de l'Homme
va de mal en pis au Sri Lanka et se détériore rapidement. Le bureau du haut
commissaire aux Droits de l'Homme (OHCHR) a bien documenté les arrestations,
tortures, viols, exécutions sommaires, disparitions, etc. Les faits plus
récents concernant le charnier de Chemmani dans la péninsule de Jaffna
continuent à être ignorés par le Gouvernement sri lankais de la commission
nationale des Droits de l'Homme.
Nous pensons que le Gouvernement
de Chandrika entreprendra quelques recherches concernant Chemmani en février de
l'année prochaine. Ce sera juste avant le début de la 55e session de la
commission des Droits de l'Homme à Genève en mars 99.
D'ici là, l'armée stationnée à
Jaffna aura détruit toute les preuves du charnier de Chemmani ! Alors, il sera possible à l'ambassadeur du Sri Lanka
à Genève de faire un communiqué à la 55e session des Droits de l'Homme en ces
termes :
"Monsieur le président, mon
Gouvernement a fait toutes les recherches au sujet de Chemmani avec l'aide de
la commision nationale des Droits de l'Homme, et a découvert que les
allégations étaient sans fondement ! C'est une invention d'un soldat condamné à
mort par mon gouvernement pour un crime commis dans la région Tamoule de la
péninsule de Jaffna".
Nous pensons que le ministre des
Affaires Etrangères, M. Lakshman Kathirgamar interviendra avant la 55e session
de la commission des Droits de l'Homme pour dire aux délégués qu'il n'y a aucun
charnier au Sri Lanka ! Il pourrait aussi verser des larmes de crocodile pour
prévenir toute action de la commission concernant la rapide détérioration des
Droits de l'Homme au Sri Lanka.
Tous les délégués, ONG, membres de l'OHCHR ou autres pourront voir cette
mascarade de M. Kadirgamara et sa troupe dans la prochaine session de la
commission des Droits de l'Homme à Genève. Cela montrera comment le
Gouvernement de Chandrika trompe la communauté internationale et l'OHCHR !
LE PARLEMENT EUROPÉEN À L'ÉCOUTE
DES REVENDICATIONS DES TAMOULS
Le mercredi 14 octobre, environ 20
personnes ont participé à une présentation sur "le cas des Tamouls"
au Parlement européen de Bruxelles (Belgique). La réunion était centrée sur la censure
et la situation des Droits de l'Homme au Sri Lanka. Les participants étaient
des membres du Parlement européen, des chercheurs, des universitaires et des
ONG.
Anita Pollack, présidente de la
délégation chargée de l'Asie du Sud au Parlement européen, présidait la réunion
et présentait les orateurs qui communiquaient sur différents aspects des droits
tamouls dans l'île du Sri Lanka.
Le professeur Nagalingam prit le
premier la parole et explique la situation actuelle à Vanni, dans le Nord de
l'île en termes de santé, éducation et aide sociale des enfants Tamouls dont
les droits fondamentaux sont déniés. Ensuite, le docteur Shiamala
Suntharalingam, de Londres, parle de sa propre expérience et de la
responsabilité des pays européens envers le problème Tamoul.
Puis l'éminent avocat de Colombo,
M. Kumar Ponnampalam, qui a plaidé de nombreuses affaires de Droits de l'Homme
au Sri Lanka parle des violations flagrantes des Droits de l'Homme commises
envers le peuple Tamoul par les forces de sécurité sri lankaises. "Une
guerre est engagée contre les Tamouls" dit-il, "par le Gouvernement
sri lankais, pratiquement sans témoin, et derrière des portes fermées à cause
de la caserne". Il fit un compte rendu détaillé des arrestations
arbitraires et des détentions abusives de Tamouls, des cas de tortures, de
viols, d'exécutions sommaires et de disparitions involontaires. Mme Deirdre
McConnell du Centre Tamoul pour les Droits de l'Homme mit ensuite l'accent sur
la nécessité pour la communauté internationale de continuer à enquêter sur le
charnier de Chemmani. Elle parla de la responsabilité des nations, y compris
celles de l'Union Européenne, de soulever le problème des Droits de l'Homme.
En ce qui concerne la communauté
Tamoule et le Parlement européen, ceci peut être considéré comme un événement
historique, car c'est la première fois que le problème Tamoul est évoqué dans
cette instance internationale.
(Extrait de P/R du Lack of Space)
UNE AUTRE RÉUNION HISTORIQUE
Le 15 octobre, une autre réunion
historique se tenait à l'Institut Royal des Affaires Internationales à Londres
(G.B.). M. Malcom Rutherford de l'Institut Royal présidait cette réunion. Les
orateurs étaient un avocat réputé de Colombo, M. G.G. Ponnampalam, un
universitaire Tamoul enseignant aux USA, le docteur Nagalingam
Ethirveerasingham, le conseiller juridique du LTTE, M. Visuvanathan
Rudrakumaran, et M. Barry Gardiner, une personnalité britannique.
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LA GRÈVE DE LA FAIM CONTINUE
Les déportés de Vanni continuent
leur grève de la faim pour protester contre la réduction de l'aide alimentaire
par le Gouvernement du président Chandrika. Les familles qui participent à
cette action ont fait parvenir un memorandum à la communauté internationale et
à l'ONU. Bien que cette grève de la faim dure depuis 60 jours, le Gouvernement
fait la sourde oreille à ces revendications. (INF)
QUATRE ADOLESCENTS KIDNAPPÉS
Le 26 octobre 98, quatre jeunes
Tamouls ont été enlevés par un groupe d'hommes armés non identifiés à Kalmunai,
à 37 kilomètres au sud de Batticaloa, d'après des sources locales de défense
des Droits de l'Homme.
Il s'agit de John Ramesh (21 ans),
John Jeevaranjan (19 ans), Karunarathnam Ranjan (14 ans) et Baliah Pirasanth
(21 ans).
Six hommes armés sont arrivés dans
une camionnette blanche et ont enlevé les enfants, ont déclaré les parents à la
commission des Droits de l'Homme de Kalmunai.
M. R. Manoharan, directeur de la
commission des Droits de l'Homme de Kalmunai, déclare qu'il a déposé une
plainte à la police de Kalmunai. Il déclare avoir contacté les forces spéciales
de Kalmunai et de Karaithivu, qui lui ont toutefois déclaré ne pas avoir arrêté
de jeunes gens. (TamilNet - 27-10-98)
TROIS SQUELETTES DANS LES
TOILETTES
Le 1er octobre 98, les restes de
trois squelettes étaient découverts dans des toilettes, juste à côté d'un
ancien poste de garde de l'armée sri lankaise à Uthayanagar (Kilinochchi). Les
squelettes avaient les mains attachées dans le dos et le crâne de l'un d'entre
eux portait la trace d'un coup violent. On pense que ce sont les restes de
personnes venues examiner leurs maisons qu'elles avaient fui après que l'armée
sri lankaise ait investi Kilinochchi à la fin de 1996. On croit que les
résidents ont été arrêtés puis tués par l'armée sri lankaise de la région. (LNET)
UNE FEMME INDIENNE VIOLÉE ET
ASSASSINÉE PENDANT SA LUNE DE MIEL AU SRI LANKA
Colombo, 21 octobre. Dix jours
auparavant, un couple de Bombay visitait le Sri Lanka pendant sa lune de miel.
L'épouse, âgée de 29 ans, était à la plage de Modera à Colombo, quand une bande
d'hommes l'a enlevée après avoir battu son mari. La femme indienne enlevée a
ensuite été violée et assassinée par le gang, d'après la police.
La violence envers les femmes, et
le viol en particulier, est devenue monnaie courante au Sri Lanka. Les forces
de sécurité du Nord-Est violent les femmes Tamoules en toute impunité. (TEL)
LA MARINE VIOLE UNE ÉCOLIÈRE DE 16
ANS
Le 17 octobre 98, des marins
stationnés dans la péninsule de Jaffna ont enlevé et violé une étudiante de 16
ans de Thirugnanasampanthar Vidayalam à Vaddukodai. Trois membres de la Marine
vinrent à son domicile le soir pour la chercher. Quand ils apprirent qu'elle
s'était absentée pour rendre visite à sa famille, ils avaient battu son père.
Les marins sont ensuit allé chez la famille de la jeune fille, l'ont enlevée et
l'ont violée à Arasady Road à Vaddukoddai, dix kilomètres au Nord-Ouest de la
ville de Jaffna. (FOM)
UN JEUNE HOMME GRIÈVEMENT BLESSÉ
Le 22 octobre 98, un mini-tracteur
était détruit par une mine placée par l'armée à Alaveddy (Jaffna). Le
conducteur du véhicule, M. Paramanathan Kuhanathan (17 ans), qui transportait
des produits à vendre au marché, a été grièvement blessé à la jambe. A
l'hôpital, on indique que sa jambe a du être amputée. (INF)
UN CIVIL ABATTU À JAFFNA
Le 18 octobre, un civil, Chithiran
Rajakopal (38 ans), de l'Etat de Delton à Kandy, qui vivait à Jaffna depuis
longtemps, a été abattu par l'armée à Gurunagar. Comme d'habitude, les sources
militaires ne donnent aucune justification à cette exécution. (INF)
LA POLICE ACCROÎT LA PRESSION SUR
LES JEUNES MUSULMANS
La police sri lankaise a fortement
encouragé les jeunes musulmans à rejoindre le corps des milices locales dans le
district de Batticaloa. Le communiqué réalisé par la police a été lu le 23
octobre dans les mosquées de Valaichenai et Ottamavadi. Le communiqué disait
que les jeunes musulmans ayant atteint le niveau 5 à l'école étaient aptes à
entrer dans les milices locales.
La police fait le forcing pour
recruter afin d'aider l'armée sri lankaise à maintenir une pression qui a
tendance à s'étioler dans les quartiers Nord et Est du Sri Lanka.
Les milices musulmanes étaient
impliquées dans le massacre de centaines de Tamouls dans la province de l'Est
en 1990. Elle sont aussi utilisées pour aider l'armée dans la colonisation
illégale des Cinghalais, favorisée par l'Etat, de la province de l'Est.
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TUÉ PENDANT SA DÉTENTION
Le 23 octobre 98, M. Rasanayakam
Uthayakumar (44 ans) était arrêté par l'armée sri lankaise à Nayanmarkaddu.
Après 5 jours, son corps était transporté à l'hôpital de Jaffna par l'armée.
D'après les parents de la victime,
il avait été arrêté par l'armée à un poste de garde de Nayanmarkaddu et était
détenu pour enquête dans l'hôtel Gnanams, réquisitionné par l'armée, à Jaffna.
Le 27 octobre, quand son épouse était venu s'inquiéter du sort de son mari
auprès de l'armée, on lui avait répondu qu'il serait relaché le jour suivant.
Lorsqu'elle était venu attendre sa
libération le lendemain matin, il lui avait été dit qu'il était malade et avait
été transporté à l'hôpital de Jaffna. A son arrivée à l'hôpital, les
responsables de l'hôpital lui ont déclaré que l'armée avait amené le cadavre de
son mari.
Le D.M.O. de Jaffna a déclaré
qu'il y avait sur le corps de la victime des traces qui montraient que son pied
gauche et sa main droite avaient été enchaînés. (LET)
DES PÊCHEURS DISPARAISSENT
Le 7 octobre 98, d'après des
sources de Jaffna, 5 pêcheurs de Karanavai (Karaveddy) ont été portés disparus.
Ils étaient parti pêcher aux alentours de 4 heures du matin dans le lagon et
n'avaient pas reparu depuis.
Les parents des disparus avaient
contacté le camp de l'armée de Maruthankerni et Naagarkovil pour s'inquiéter du
sort des pêcheurs. L'armée a déclaré ne rien savoir à leur sujet.
Les disparus sont : A. Thangarajah
(43 ans), S. Selvarathnam (42 ans), S. Thavakularatnam (38 ans), Vaseekaran (33
ans) et P. Sritharan (27 ans). (REP)
L'ARMÉE RÉDUIT LE NOMBRE DES
PATIENTS
L'hôpital Manthikai de
Vadamarachchy (péninsule de Jaffna) a reçu l'ordre de l'armée de n'envoyer que
trois patients à la fois dans l'ambulance vers l'hôpital de Jaffna. D'après des
sources de l'hôpital, comme il n'y a pas de chirurgien pour opérer, les
patients devront être conduits chaque jour à l'hôpital de Jaffna. Cette
nouvelle restriction est considérée comme "abusive" par l'autorité
militaire. (INF)
UN ÉTUDIANT RELACHÉ APRÈS 30 MOIS
DE DÉTENTION
Le 23 octobre 98, un élève du
collège St Michæl de Batticaloa, Rajenthiran Jeyenthiran, qui avait été arrêté
par la police dans le cadre de la prévention des actes terroristes, a été
relaché seulement aujourd'hui, après avoir été détenu pendant 30 mois. Quand il
avait été arrêté le 30 avril 1996, il était un étudiant âgé de seulement 17
ans. (FOM)
DEUX MORTS DANS UN CONCERT
Le 19 octobre 98, une bombe
explosait lors d'un concert à l'école Tamoule Karaithivu Vipulananthar à
Kalmunai, au sud de Batticaloa. Une chanteuse, Melle Thachchanamoorthy
Kowsaliya (23 ans) et une autre personne avaient été tuées et de nombreuses
autres blessées par l'explosion. Le festival de musique était organisé en
relation avec le festival Hindou de Deepavali. (SUN)
UNE ÉCOLE DE JAFFNA INVESTIE PAR
L'ARMÉE
Le 22 octobre, les miliaties ont
investi les locaux d'une école de Jaffna et fouillé les lieux pendant plusieurs
heures. Les soldats passèrent en revue tous les étudiants du collège Hindou de
Kokuvil, et tous ceux qui n'avaient pas de papiers d'identité ont été invité à
se présenter au camp voisin pour interrogatoire. (LET)
DEUX CIVILS TUÉS À MANKULAM
Le 23 octobre 98, d'après des
sources de Vavuniya, deux civils venus inspecter la maison à Paalaipaani
(Mankulam) ont été abattus par l'armée. Les victimes sont M. Tharmarajah (56
ans) et M. Balaraj Subramaniam (49 ans) du village de Vannikulam (Mankulam). (INF)
QUATRE CIVILS DE PLUS DISPARUS
Quatre civils déportés qui
venaient examiner leur maison abandonnée à Marailuppai (Nedunkerny) ont été
porté disparus. Ils avaient fui Marailuppai en mai de l'année dernière suite
aux opérations de Jeyasukru.
Les disparus sont : V. Ratnam (50
ans), Kandasamy (31 ans), son frère Kandasamy Vijayaratnam (25 ans) et Kandiah
Rasiah. (TEL)
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LE PROJET DE DÉCENTRALISATION NE
TERMINERA PAS LE CONFLIT
Un sondage révèle que 49 % de
l'opinion ne croit pas que la proposition de décentralisation de pouvoirs
aidera à résoudre le conflit ethnique dans le pays, d'après le Professeur
Hettige, chef du département de sociologie de l'université de Peradeniya.
32,6 % des personnes interogées
pensent au contraire que la décentralisation pourra apporter une solution au
problème, tandis que 18,4 % sont sans opinion.
Le Professeur Hettige ajoute
qu'"une minorité pense que le conflit ne sera jamais résolu".
Interrogés sur la manière dont ils
pensaient que le conflit pouvait être résolu, 23 % ont déclaré par la guerre ou
la paix, 31 % par l'amitié et l'harmonie, 11,7 % par l'égalité des Tamouls,
11,4 % par une solution politique, 9,3 % par la défaite du LTTE et 1,7 % par
l'intégration ethnique/
(Extrait de "The Island" du 4-10-1998)
IL Y A 20 ANS, UNE VOIX TAMOULE
AUX NATIONS UNIES
Il y a exactement 20 ans, la crise
nationale Tamoule était soulevée pour la première fois à l'Assemblée générale
de l'ONU à New York, le 5 octobre 78.
M. Krishna
Vaikunthavasan - avocat de profession - avait investi la tribune de l'assemblé
et enté de dénoncer le Gouvernement sri lankais, juste avant que le ministre
des Affaires Etrangères du Sri Lanka, M. A.C.S. Hameed s'adresse à l'Assemblée
générale. Mais le micro avait été coupé après seulement quelques mots et il
avait été écarté par les agents de la sécurité.
LE NATIONALISME RELIGIEUX EMPÊCHE
LA RÉCONCILIATION ENTRE TAMOULS ET CINGHALAIS, DIS UN NORVÉGIEN
La mentalité de nombreux moines
bouddhistes empêche toute tentative de réconciliation entre les Tigres Tamouls
et les forces de sécurité au Sri Lanka. Le rôle central tenu par les moines
bouddhistes dans la vie publique, a malheureusement conduit souvent à
l'accroissement de l'antagonisme entre Cinghalais et Tamouls, prétend Torket
Brekke, un norvégien maître de conférence à l'université d'Oxford.
Dans un article destiné à la revue
norvégienne "Dagblade" intitulé "Le nationalisme religieux au
Sri Lanka", écrit à l'occasion de l'anniversaire de Anagarika Dharmapala,
l'auteur déclare que les moines bouddhistes, forts et influents au Sri Lanka,
ont conduit les politiques et le peuple Cinghalais pendant les dernières
décennies à professer un nationalisme bouddhiste qui prétend que les Cinghalais
sont les seuls citoyens légitimes du Sri Lanka. "Les Tamouls sont vus
comme des envahisseurs" dit Brekke.
La conclusion de l'article est la
suivante : "La religion au Sri Lanka a joué un rôle nouveau dans le siècle
passé, et cette nouvelle position a été prise comme argent comptant par les
Cinghalais mais aussi les médias occidentaux".
UNE MARCHE ORGANISÉE PAR
L'ASSOCIATION DE DÉFENSE DES PERSONNES DISPARUES
Le 30 octobre 98, l'Association de
Défense des Personnes Disparues (MPGA) et le consortium des organisations non
gouvernementales ont tenu une manifestation devant le bureau de la commission
nationale des Droits de l'Homme (HRC), avenue Somasundaram à Chundikuli
(Jaffna).
Les manifestants portaient une
pétition demandant à la commission HRC de prendre des mesures immédiates pour
obtenir des renseignements sur les détenus, pour prendre en compte les cas
documentés par le MPGA et de ne plus arrêter de nouveau les détenus relachés
auparavant.
Le mois dernier, le MPGA avait
envoyé une lettre à l'HRC le pressant d'agir à propos du charnier de Chemmani
sans délai, au vu des rapports disant que des actions secrètes étaient menées
pour détruire les preuves.
Le MPGA exprimait ses craintes que
des preuves pourraient être détruites par la mousson qui était sur le point de
débuter. La lettre déclarait également que des plaintes de civils avaient été
reçues faisant état de fumée et de mouvement de véhicules dans la région de
Chemmani après la tombée de la nuit. (LNET)
LE SLOGAN RACISTE "TUONS LES
TAMOULS"
D'après un journal en langue
Cinghalaise le "Lekbima", le leader du JVP Vimal Weerawamsa a déclaré
dans un meeting le 14 octobre que des organisations comme le Mouvement National
contre le terrorisme avaient commencé à approcher les familles qui avaient
perdu des enfants engagés comme soldats pour répandre leur slogan raciste
"Tuons les Tamouls".
LE LTTE LIBÈRE 9 OTAGES
Colombo, le 25 octobre (AFP). Les
Tigres Tamouls ont libéré 6 soldats et 3 marins marchands, a déclaré dimanche
la Croix-Rouge Internationale. Un porte-parole de la Croix-Rouge a déclaré que
les soldats ont déjà été remis aux autorités militaires dans la ville de
Vavuniya, au Nord du pays. Les marins faisaient partie de l'équipage des
ferries MV Iris Moana et MV Misen.
* * * * *
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LES DROITS DE L’HOMME ET LE BESOIN
DE COMPASSION
La compassion est réputée être
l’une des bases de la philosophie bouddhiste. Il est donc surprenant qu’un pays
à prédominance bouddhiste comme le Sri Lanka, non content de devenir un vrai
champ de bataille, a supprimé toute forme de compassion humaine. Le rapport n’est
pas si clair, mais on pourrait dire avec conviction que la où disparaît la
compassion, les abus des Droits de l’Homme commencent.
Le problème est parfois soulevé,
même par des avocats des Droits de l’Homme, s’il est possible de s’assurer de
ces droits dans une situation de guerre. La guerre fait rage entre deux
combattants armés - et dans le cas du Sri Lanka entre les forces armées Sri
lankaises et le mouvement de Libération desTigres Tamoul Eelam. Les droits de
ces deux parties en guerre ne sont pas en cause. La responsabilité appartient
au Gouvernement Sri lankais de s’assurer que la vaste majorité des civils
ordinaires - non combattants, civils non armés, hommes, femmes, et en
particulier enfants sans défense - ne sont pas sujet à des abus des droits de
l’homme. Cela n’a rien à voir avec la guerre ; cela a tout à voir avec un bon
gouvernement. Ce qui se passe au Sri Lanka n’est pas seulement une guerre, mais
une attaque en forme de génocide contre un peuple entier.
Il y a 3 façons à travers
lesquelles le Gouvernement Sri Lankais poursuit cet objectif au nom d’une
guerre. Elles pourraient être cataloguées en trois « D » :
Destruction (des vies des civils et de leurs biens), Disparitions (en général
de jeunes Tamouls) et Privation (de nourriture et de médicaments). Au total,
une recette évidente pour un lent génocide des Tamouls.
Il y a un « D »
supplémentaire : Déminage. Alors qu’un bon départ à été pris sous l’égide des
Nations Unies pour enlever les mines placées par l’armée Sri lankaise à Jaffna,
l’exhumation de squelettes et d’ossements Tamouls pourrait fournir une preuve
de la tragédie qui se joue là-bas au nom de la guerre, maintenant cyniquement
appelée guerre pour la paix par le gouvernement. Il est temps que ce cynisme
laisse la place à des valeurs humaines civilisées dans ce malheureux pays.
S.S.
8 000 VEUVES ET ORPHELINS
Des études réalisées par un groupe
de travail indépendant révèle que 8 000 jeunes femmes Tamoules sont devenues
veuves durant les 8 dernières années dans le district de Jaffna, à cause
d’agressions de militaires Sri lankais. Les orphelins Tamouls sont plus de 8
000.
UN APPEL DE L’AGENT DU
GOUVERNEMENT
L’Agent du Gouvernement (GA), M.
Tharmakulasingam a établi dans sont dernier rapport de mai que des populations
déplacées en grand nombre, le manque de médicaments, de personnel médical,
d’hôpitaux et les opérations militaires en cours (Jayasikuri) sont tous
facteurs de contribution à un état de malnutrition, famine aussi bien que
dépression parmi les habitants du district de Mullaitivu.
Le refus du ministère de la Santé
de fournir les médicaments appropriés et les retards dans le transport de
Vavuniya ont « conduit à des pénuries de médicaments bien nécessaires
comme les vaccins antirabiques, les sérum antivenin, Chloriquine, Premaquine et
Toxicide » lit-on dans ce rapport.
Le rapport ajoute que le manque de
médicaments, médecins et autre personnel médical a donné lieu à de dures
épreuves et qu’en conséquence les patients sont forcés de se déplacer vers des
endroits distants comme le Base Hospital de Vavuniya pour des soins médicaux
d’urgence.
L’Agent Général déclare également
que l’accès aux laboratoires médicaux a été rendu impossible à l’hôpital du
district de Mullaitivu depuis 1990.
18 CHAMBRES DE TORTURE A VAVUNIYA
D’après un journal cingalais,
« Lakbima » du 28 Juin 98, publié à Colombo, de jeunes Tamouls
voyageant vers Vavuniya sont torturés dans 18 différents lieux à Vavuniya.
Ces chambres de tortures sont
utilisées par des groupes armés travaillant avec le Gouvernement.
81 000 HABITATIONS DÉTRUITES
Le Comité Paix et Justice de
Jaffna a déclaré que 81 000 maisons de Valikamam du district de Jaffna ont été
endommagées par les forces sri lankaises.
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COUR INTERNATIONALE - PAS DE
JUSTICE POUR LES DISPARUS
Le 13 Juin 1998, le Comité
International Contre les Disparitions (ICAD) et les parents des disparus ont
protesté contre la création d’une Cour Internationale de Justice (ICC) sous
l’égide du Conseil de Sécurité des Nations Unies et demandé justice pour les
disparus.
Les Organisations Non
Gouvernementales et Organisations des Droits de l’Homme ont fait campagne
depuis des années pour établir une cour de justice internationale. Elles ont
fondé dans l’ICC un espoir d’améliorer les Droits de l’Homme dans tous les
pays.
100 % DES ENFANTS ONT PERDU LEURS
PÈRES
Une récente étude sur la
communauté des pêcheurs Tamouls du district de Mullaitivu a révélé que la
majorité des hommes ont été tués par la marine sri lankaise. Une autre étude
sur l’école locale Tamoule Iniyan Kudiyiruppu a montré que 100 % des enfants
ont perdu leur père à cause de la marine sri lankaise. Il y avait 30 enfants
dans la classe et leurs pères ont tous été tués.
DEUX PRÊTRES CATHOLIQUES TUÉS DANS
UN BOMBARDEMENT AÉRIEN
Le 4 Juin 1998 deux prêtres catholiques,
Christianpillai et Dominic, à Kanahampikaikulam, dans le district de
Killinochchi, ont été tués par des bombes lachées par des bombardiers Kfir. Les
corps des victimes étaient éparpillés au point de ne pas être reconnaissables.
L’année dernière, le 25 août, un
prêtre catholique, le révérend Arulpalan de Konavil, du district de
Killinochchi, qui avait été emmené pour interrogatoire par l’armée sri
lankaise, n’a plus été revu depuis. Son corps décomposé fut retrouvé le 9
septembre 1997.
A ce jour, aucune enquête n’a été
menée pour punir les auteurs du crime.
DES FEMMES FOUETTÉES EN PUBLIC
Le 19 juin 1998, une équipe des
Forces Spéciales a fouetté publiquement trois femmes Tamoules sur l’autoroute
Kalmunai, à Kottaicalar, à Batticaloa. La raison de cette flagellation est
inconnue.
ENCERCLEMENT PAR L’ARMÉE
Le 20 mai 1998, les soldats Sri
lankais ont encerclé des civils Tamouls dans la région de Valaichchenai. Plus
de 300 civils ont été emmenés pour interogatoire.
Le même jour, l’armée a encerclé
des civils dans d’autres villes : Kannakipuram, Kalmadu, Vinayagapuram,
Pythalai et Kannankiramam. Les habitants ont été traités comme du bétail et
rassemblés sur la place centrale.
Là, ils ont été retenus sous le
soleil brûlant sans nourriture ni eau et sans facilités sanitaires. Plusieurs
civils ont été conduits comme du bétail au camp militaire du port de
Valaichchenai.
13 000 DISPARITIONS DANS L’EST
Parlant lors d’un séminaire à
Colombo, M. Joseph Pararajasingam - membre du Parlement représentant Batticaloa
- a déclaré que depuis 1990 il y avait eu treize mille (13 000) Tamouls
disparus dans l’Est et qu’il y avait environ 8 500 veuves et 6 000 orphelins
dans l’Est.
STATISTIQUES SUR LES TAMOULS
DÉPLACÉS
Population du distict de
Mullaitivu au 31/03/1998
Catégorie Familles Personnes
Permanent (non déplacé) 12 207
49 924
Déplacé du district (Jayasikuru) 6
893 21 618
Déplacé des autres districts 35 331 139
970
Total 54
431 218 512
Familles déplacées d’après leur
lieu d’origine au 31/03/1998
District Familles Personnes
Mullaitivu 12 207
28 618
Jaffna 6 893 96 050
Kilinochchi 24 951
16 361
Vavuniya 3 874 15 273
Mannar 42 144
Trincomalee 2 643 10 516
Autres districts 411
1 626
Total 42
224 168 588
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PÉNURIE D’ENSEIGNANTS
Le département de l’Education du
district de Mullaitivy a reconnu un manque critique d’enseignants dans le
district de Vanni.
Le nombre requis est de 1 547
alors que seulement 722 enseignants sont en service. Le Gouvernement refuse
délibérément des facilités aux étudiants Tamouls de Vanni.
60 % DES ÉCOLES DÉTRUITES À
BATTICALOA
Lors d’un séminaire à Colombo, M.
Joseph Pararajasingam, membre du Parlement représentant Batticaloa, a déclaré
que, depuis 1990, 60 % des écoles de la province Est ont été détruites durant
des opérations militaires et que 200 millions de roupies sont nécessaires pour
les réparer.
26 MORTS LORS D’UN BOMBARDEMENT
AÉRIEN
Le 10 Juin 1998 vingt six civils,
dont des femmes et des enfants, ont été tués et plus de cinquante grièvement
blessés lorsque 2 bombardiers Kfir de l’aviation sri lankaise ont déclenché un
bombardement massif sur le camp de réfugiés de Suthanthirapuram, district de
Mullaitivu.
42 MAISONS RASÉES À JAFFNA
Les forces de sécurité ont démoli
42 habitations à Ilavalai, Siruvilan et Peruvilan à JAFFNA. Les arbres et
autres structures ont également été abattus, et les murs rasés, pour faire
place à un camp d’entraînement militaire.
UN MARIAGE FORCÉ SE TERMINE EN
VIOL DE GROUPE ET MEURTRE
Le 25 juin 98, une jeune femme
célibataire de 26 ans de Mirusuvil à Jaffna, a subi un viol collectif par dix
soldats de l’armée sri lankaise. D’après les informations reçues, le chef de
l’armée d’un camp voisin a ordonné à Mlle Kandaswasmy Kalanithy de se tenir
devant 10 soldats et de choisir l’un d’eux pour se marier. Quand Mlle
Kandaswasmy Kalanithy a refusé, l’un des soldats mit un « pottu »
devant elle pour signifier leur mariage. Après qu’elle eût protesté contre ce
mariage forcé, elle a été violée par les 10 soldants puis abattue.
Le chef de l’armée a également
refusé de remettre son corps à un médecin pour un examen. Les soldats ont
averti ses parents de ne parler à personne de cet incident.
UN ÉDITEUR ÉCHAPPE À UN
ASSASSINAT, ŒUVRE DU GOUVERNEMENT
Le 18 juin 98, M. Lasantha
Wickrematunga, éditeur du Sunday Leader, a échappé à la mort lorsque des hommes
armés ont surgi dans sa maison et tiré des coups de feu pour lui faire peur.
D’après M. Lasantha Wickrematunga, on croit à un travail des forces de
sécurité.
L’organisation des droits des
médias basée à Paris, Reporters Sans Frontières (RSF), dans une lettre au
président Chandrika Kumaratunga a appelé à poursuivre et condamner les auteurs
de l’attaque. « Notre organisation vous demande de vous assurer que tous
les journalistes puissent exercer leur
profession en toute sécurité », a déclaré RSF.
L’Association des Editeurs du Sri
Lanka a exprimé « un dégoût total » au sujet de cette attaque contre
l’éditeur du Sunday Leader. M. Wickrematunga avait auparavant été attaqué par
des hommes non identifiés qui l’avaient averti de stopper ses critiques contre
le Gouvernement. Le Sunday Leader de M. Wickrematunga avait été non équivoque
dans ses critiques et démontré des preuves de corruption du Gouvernement.
(Colombo, 18 juin, AFP)
JAYA SIKURUI PERTURBE
L’ENSEIGNEMENT
Selon le fonctionnaire chargé de
l’enseignement de Thunnukai, l’opération prolongée Jaya Sikurai dans la région
de Vanni a nettement pertubé l’enseignement aux enfants. Il a critiqué le
Gouvernement pour avoir autorisé des bombardements aériens et des tirs
d’artillerie sur des zones civiles.
Page 4
RAPPORTS D’AMNISTY INTERNATIONAL
SUR LE SKI LANKA
(Janvier - décembre 1997)
Les trois Commissions d’enquête
constituées fin 1994 pour rechercher dans le passé les violations des Droits de
l’Homme, et particulièrement les « disparitions », ont présenté leurs
rapports finals au président Chandrika Kumaratunga en septembre. Elles ont
trouvé des preuves de 16 742 « disparitions » depuis le 1er janvier
1988. Le Gouvernement a annoncé qu’il rendrait les rapports publics et
enclencherait des procédures légales dans les cas où les Commissions auraient
trouvé des preuves « prima facie » contre des membres des forces de sécurité.
Des milliers de Tamouls, y compris
des cas possibles d’objecteurs de conscience, ont été arrêtés durant des
opérations de sécurité dans toutes les régions du pays. D’après les chiffres
officiels, 8 652 personnes ont été arrêtées à Colombo seulement, entre juillet
1996 et juillet 1997. Après une attaque du World Trade Centre de Colombo en
Octobre, apparemment menée par le LTTE, 965 Tamouls ont été arrêtés, dont 139
femmes. Environ 50 d’entre eux furent détenus pour enquêtes approfondies. A la
fin de l’année, on estime que 1 200 personnes furent emprisonnées sans charges
ni procès en vertu de Lois d’Urgence ou de l’Acte de Prévention du Terrorisme,
avec 400 d’entre eux détenus plus de deux ans.
TORTURE
La torture et les mauvais
traitements sont répandus dans les prisons de l’armée et de la police. Kumaru
Selvaratnam a été arrêté en mars, suspecté d’appartenance au LTTE. Durant les
huit premiers jours de sa détention au centre de police de Slave Island, il a
été frappé avec un manche à balai. Il a été blessé aux testicules avec pour
conséquence leur ablation chirurgicale. A Jaffna, la torture est partout. Des
méthodes comme le quasi-étouffement avec des sacs plastiques trempés dans du
pétrole ; tabassage avec des câbles et des tuyaux de plastique ; chocs
électriques ; et suspension par les coudes ou les genoux.
Environ 80 civils Tamouls ont été
recensés comme « disparus » après leur arrestation par l’armée, la
plupart à Jaffna, Batticaloa, Mannar et Killinochchi. Des preuves apparaissent
d’approximativement 600 « disparitions » rapportées à Jaffna »
en 1996.
Un Muslim et deux Tamouls détenus
ont été tués à la prison de Kalutara en décembre par un groupe de prisonniers
criminels Cingalais dans une attaque apparemment préméditée. Des rapports
existent sur le fait que la direction de la prison et le personnel de l’armée
ont manqué de prendre des mesures pour protéger les détenus et que certains ont
été payés pour procéder aux assassinats.
Des officiers de police accusés du
meurtre de 12 prisonniers à Nittambuwa, district de Gampaha, en 1990 ont été
acquittés en avril sous prétexte de manque de preuves.
Durant cette année, Amnisty
International a appelé à un arrêt des « disparitions » et des autres
violations des Droits de l’Homme ; à la poursuite des responsables ; et à une
révision des lois d’Urgence et de l’Acte de Prévention du Terrorrisme. Il est
aussi urgent pour le Gouvernement de lancer une enquête indépendante sur le
meurtre de 3 détenus de la prison de Kalutara.
(Extrait)
TÉMOIGNAGE D’UNE VICTIME DE LA
TORTURE
(Extrait du rapport de
« Centre pour l’Information et le Développement Féminin » UK -
Rapport publié dans le
« Tamil Guardian » du 9 mai 1998)
L’enquêteur anglais de ce cas,
Mlle K. Eshun, a affirmé durant les enquêtes au Lincoln House de Londres
qu’elle avait trouvé l’histoire de Vijayakumar Jeganmogan à peine croyable.
Jeganmogan a immensément souffert,
non seulement à la prison de Colombo mais aussi sans argent dans les rues de
Hong-Kong après s’être échappé de l’île. Il est maintenant travailleur manuel à
Londres, mais constitue un parmi des dizaines de milliers de Tamouls en Grande
Bretagne espérant retourner dans leur terre natale.
Il a raconté son historire au
Centre pour l’Information et le Développement Féminin.
L’arrestation
J’étais descendu dans un hôtel de
Colombo. Ils sont juste arrivés... comme un tourbillon... ils sont arrivés et
ont arrêté quatre d’entre nous, les plus jeunes. Et ils nous ont emmenés en
cellule. Il y avait un homme, il avait 64 ans, il est resté debout là comme ça
aussi.
La torture
L’homme arrivé avec l’inspecteur
m’a emmené au bureau des Inspecteurs au quartier général CTB dans Borella.
L’inspecteur a pris une tige de
bois très longue et fine et en a frappé la table en disant : « Est-tu un
Tigre ? ». Il m’a parlé en Tamoul et j’ai répondu : « Non, je ne suis
pas un Tigre ». Et il a dit : « OK, je dois prendre une décision, tu
dois me dire la vérité ». « Quand as-tu rejoint les Tigres ? ».
J’ai dit : « Je n’ai jamais rejoint les Tigres ». Et il a commencé à
me frapper le dos avec la tige. C’était très douloureux. Et j’ai encore dit
« Non, je n’ai jamais rejoint les Tigres ».
Il a commencé à me battre et a dit
: « Si tu déclares être un Tigre, j’arrête. Si tu déclares être un Tigre,
j’arrête. ». Je n’ai rien dit. « Non, non » ai-je dit « Si
je ne suis pas un tigre, pourquoi devrais-je dire que je suis un Tigre
? ». Et il s’est mis à me battre plus fort et encore plus fort.
A un moment ma peau s’est fendue
et il y avait du sang partout. Alors j’ai dit : « OK, je vais dire que je
suis un Tigre ». Et il a dit : « OK, je vais prendre ma décision
demain, ou plus tard. Tu peux partir maintenant », ... après une
demi-heure de coups.
Mais quand vous vous faites battre
comme ça vous ne pouvez dire « non ». vous pouvez dire « non »
seulement quelques minutes... même pendant une demi-heure vous pouvez dire
« non ». Mais après vous ne pouvez plus. Et après un certain temps
même si nous disons « oui », ils s’en moquent. Ils savent que nous
disons « oui » à cause des coups.
Torture de routine en prison
Ils n’appellent plus la personne
après cela. Ils l’appellent juste de manière aléatoire. Ils te demandent quel
est ton nom et des détails. Puis, après deux heures tu dois aller avec eux et
revenir comme ça où tu ne peux même pas marcher.
Ainsi quand ils emmènent les gens
au « lieu de torture » nous préparons des choses gentilles pour
s’occuper d’eux quand ils reviennent. Ils m’ont pris a peu près trois fois. Les
deux premières fois j’ai été battu par eux.
Depuis le 5 juin 1998 - le
président Chandrika Kumaratunga a imposé une censure de la presse au Sri Lanka.
Comme cette censure s’applique aux presses locale et étrangère, elle tiendra le
monde entier dans le noir sur les Droits de l’Homme au Sri Lanka.
Les reporters étrangers sont
interdits de visite au Nord et à l’Est. L’agence de presse Reuters a critiqué
cette censure.
* * * * *
*
Mai 1998
Page 1
Editorial mai 1998
DÉSINFORMATION ET DROITS HUMAINS
Le rôle important de l’Information
soit dans la mise en application des Droits de l’Homme soit sur les abus de ces
droits n’est pas souvent visible. Une manipulation efficce des sources
d’informations peut être accomplie de plusieurs façons, par mésinformation,
désinformation ou censure. Les gouvernements ont souvent recours à de telles
pratiques afin de couvrir leurs violations des Droits de l’Homme. Le Sri Lanka n’est pas le seul à ne pas
faire exception à cela, mais représente un remarquable exemple d’un pays ayant
réussi à s’en sortir avec des violations allant jusqu’au génocide simplement en
bloquant l’information ou en la manipulant.
D’un côté, une guerre se déroule
dans une partie du pays où aucun correspondant étranger n’est admis. D’un autre
côté, le Gouvernement du Sri Lanka diffuse des dépliants sur la guerre à des
correspondants Sri Lankais (Cingalais) travaillant pour des agences de presse
internationales qui les transmettent en toute bonne foi au reste du monde. En
qualifiant la guerre de lutte contre le terrorisme et non contre les Tamouls,
et en le faisant croire au monde, les droits des civils Tamouls sont piétinés.
Un groupe « Brigades Internationales de la Paix » basé à Londres a
déjà annoncé qu’il se retirait du Sri Lanka à cause des restrictions sur la
distribution des informations concernant les Droits de l’Homme dans le pays. Le
groupe s’est aussi plaint de la façon dont le Gouvernement entravait l’accés à
l’Est, qui connaît l’essentiel des combats. De tels actes constituent une
censure de l’information.
Essayant de planifier le
rendez-vous d’une Commission des Droits de l’Homme comme l’expression d’une
réelle inquiétude au sujet des Droits de l’Homme, le Gouvernement a été moins
que sincère. Le rapport de la Commission a été jusquà maintenant très pauvre.
Le compte rendu du rapporteur spécial M. Bacre Waly N’diaye à la suite de la
visite sur place au Sri Lanka a défini plusieurs objectifs dont aucun ne
correspond à ceux poursuivis par la Commission. Parmi les buts il a suggéré :
donner une complète et publique comptabilité de l’étendue et de l’ampleur des
crimes commis au nom de l’Etat et des facteurs politiques et institutionnels
ayant contribué à l’impunité des auteurs responsables. M. N’diaye a mis le
doigt sur deux aspects vitaux : le manque d’information publique et l’exemption
de punitions sur les crimes commis. Même le département d’Etat US dans son
rapport sur le Sri Lanka pour l’année 1997 a indiqué : « Dans la plupart
des cas de meurtres ou de disparitions, aucun progrès judiciaire n’a eu lieu ni
aucune enquête ou investigation.
Alors qu’existent assez de
rapports sur la situation des Droits de l’Homme au Sri Lanka et alors que de
nombreuses voix s’élèvent pour les Droits de l’Homme, il n’y a eu aucune preuve
tangible d’amélioration. Parce que
l’Etat lui-même est complice des violations, seule une démonstration directe
d’inquiétude venant de la Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies
peut apporter une réponse. Il est à espérer que le Sri Lanka, pays qui a attiré
l’attention du monde récemment, recevra une attention particulière du Haut
Commissaire, Madame Mary Robinson. (S.S.)
JE ME SENS TRISTE À PROPOS DE LA
SITUATION DE JAFFNA
Représentant spécial des Nations Unies, M. Olara Otunnu
Olara Otunnu, représentant spécial
du secrétaire général de l’ONU pour les enfants en conflit avec l’armée, visite
actuellement le Sri Lanka sur l’invitation du ministre des Affaires étrangères
Lakshman Kadirgamar, prend contact avec les représentants du LTTE à Thunukkai,
la périphérie de la forteresse des Tigres dans la région de Vanni. Le Weekend
Express rend compte sérieusement que la rencontre entre le représentant spécial
de l’ONU et les représentants du LTTE a duré de 6h du matin à 2h de
l’après-midi jeudi.
Le représentant spécial de l’ONU
qui avait visité Jaffna mardi dernier (5/5/1998) a également exprimé sa
profonde inquiétude sur la situation dominant à Jaffna. De retour de Colombo
par Lion Air mardi matin, il nous a dit que la paix permanente est un besoin
urgent pour le peuple de Jaffna. « Je me sens triste à propos de la situation
de Jaffna » a-t-il dit.
(Extrait du Weekend Express du 9-10 mai 1998).
L’ARMÉE EN EST RÉDUITE À RECRUTER
15 000 SOLDATS DANS LES ÉCOLES
L’armée sri lankaise lancera dans
les écoles de tout le pays une campagne de recrutement au niveau national pour
enrôler 15 000 soldats. Les plans pour cette campagne sont maintenant formulés
par le quartier général de l’armée. En fonction de ce plan, l’armée recherche
l’aide de Grama Sevakas.
Les équipes de recrutement de
l’armée qui visiteront les écoles, avec le soutien des Aides Audio/Visuels,
expliquent aux étudiants qui projettent de quitter l’école, le besoin pour eux
de s’engager.
Termes attirants et facilités leur
sont fournis. Les sources de l’armée ont dit que l’enrôlement de 15 000 soldats
supplémentaires compenserait un déficit, du aux désertions, chez les cadres
affirmés.
Ceci vient en plus des pertes dues
aux morts et aux blessés évacués du champ de bataille. A présent, le nombre de
déserteurs est estimé supérieur à 19 000.
(Sunday Times du 3 mai 1998 - Page 1 lead news)
page 2
DES ARRESTATIONS ARBITRAIRES
CONTINUENT
L’armée sri lankaise basée à
Chankanai dans la péninsule de Jaffna a arrêté une jeune femme, Muthuthamby
Pratheepa (19 ans). Cette arrestation a eu lieu chez elle à Chankanai le 22 mai
98. Son père a été violemment attaqué par l’armée sur une accusation disan que
leur famille avait fourni des repas au LTTE. La famille a démenti cette
accusation.
Près de vingt arrestations
arbitraires à Thenmaradchy et Valikamam pendant le mois d’avril 98 : Messieurs
Kidnar Murugupillai d'Avarangal, Yokarasa Kokularasa de Chundikuli, Arumugam
Sripalakrishnan de Chavakachcheri, Sellakandy Jemiluthasan, Nicholaspillai
Jeganathan d'Eluthumadduval, Theiventhiran Sujeevan, Amirthalingam Kanagalingam
de Kalvayal, Srikanthan Srikanesan, Kulasekarampilla Sivakaran, Nagarasa
Muthurarasam, Markandu Suventhiran de Kodikamam, Vanniasingam Karthikesu de
Kudathanai, Rayman Rajakulanathan de Meesalai, Kandiah Saurnan, Siattampalam
Thankavelu de Mirusuvil, Thavarasan Menakumar, Sinnarasa Jegan de Nunavil,
Selvan Ravinthiran, Sivaganam Savananthan de Puttur et Kunapalasingam de
Thavady. Tous ont été pris à proximité du camp militaire de Thenmarachy. (FOM)
UNE ÉTUDIANTE DÉSHABILLÉE ET
FOUETTÉE
Une GCE (O.L.) étudiante du lycée
de filles Vincent à Batticaloa, a été déshabillée et fouettée par l’armée sri
lankaise le 17 mars, revendiquent ses parents. La jeune fille (17 ans), qui n’a
pas voulu être identifiée, vit dans le village de Palugamam avec ses parents.
Le 17 mars, la jeune fille est allé à l’école vers 2h p.m. de l’après-midi pour
obtenir sa carte d’admission pour un CGE (O.L.) examen pratique sui se tenait
le lendemain. Ensuite, elle est allé voir un ami à Surya Lane près de l’hôpital
de Batticaloa. Là, d’après son récit, elle a été ramassée par l’armée sri
lankaise. Elle dit que les soldats étaient accompagnés des membres du groupe
d’exploitation paramilitaire Tamoul à Batticaloa avec l’armée.
Elle a été amenée dans un camp et
a été déshabillée et battue avec des bâtons. La jeune fille a plusieurs
cicatrices et contusions au dos. Elle a été libérée vers 6h p.m. dans la
soirée.
(Hot Spring, mars 1998)
UN TÉMOIN DE VIOL BRÛLÉE VIVANTE
Le 14 avril, une mère Selvarasa
Vasantha, résidant à Alvaar Lane dans Point Pedro, a été violée par des soldats
de l’armée sri lankaise dans les locaux du restaurant Kaarthika dans la rue
principale de Point Pedro, dans l’après-midi.
Le viol a été vu par la
propriétaire du restaurant. Elle a porté plainte sur le viol avec la police sri
lankaise de Point Pedro.
Le 15 avril, les soldats qui ont
été mis au courant de la plainte, ont menacé Vijayakumari et l’ont prévenu de
retirer sa plainte immédiatement.
Cependant, elle a défié les
menaces des soldats.
Le 16 avril, deux soldats de
l’armée sri lankaise, habillés en civils, s’étaient rendus au restaurant
Kaarthika et après le service du thé, avaient couvert de force la tête de
Vijayakumari avec un pot.
Les soldats ont ensuite versé de
l’essence sur elle et l’ont mise en feu. Quand les voisins ont tenté d’éteindre
le feu, les soldats les ont averti avec force de ne pas s’approcher de la femme
enflammée. Ce n’est seulement que quarante-cinq minutes plus tard que les
voisins ont amené Vijayakumari à l’hôpital. Elle est morte plus tard.
Les autorités du Gouvernement ont
revendiqué qua Vijayakumari s’était suicidée en mettant le feu à elle-même ! (INFO)
5 561 CIVILS DANS 56 CENTRES DE
DÉTENTION
Près de 5 561 civils Tamouls
venant de l’Est et du Nord de Valikamam sont gardés dans 56 centres de
détention dans divers endroits de la péninsule de Jaffna. Ils ont refusé la
permission d’aller chez eux sous prétexte du manque de sécurité.
Total Total Total
Endroit Centres de Détenus Familles détention
Kopay 7 734 194
Chankanai 13 833 229
Sandilipay 9
784 221
Tellipalai 3 440 127
Uduvil 8 907 241
Pt. Pedro 7 1081
253
Karavedy 2 70 18
Jaffna 2 366 83
Maruthankerni 4 326 82
(REP)
LES CINGALAIS N’ONT NULLE PART Où ALLER
Récemment, il y avait une
manifestation pro-cingalaise organisée à Londres par le Gouvernement sri
lankais appelant le Gouvernement britannique d’aider les Cingalais à gagner la
guerre actuelle contre le peuple Tamoul ! Un tract distribué à cette
manifestation dit : « Le Sri Lanka, île de l’océan Indien, a été tourmenté
par une guerre sanglante ces dernières années. Les principales personnes
responsables de provoquer une telle guerre tragique sont les Tamouls ».
Ce groupe de personnes lutte pour
un Etat séparé dans le Nord et l’Est du pays. Toute personne intelligente pense
que diviser une telle petite île est absurde !
Ces Tamouls ne peuvent considérer
que l’Inde (Etat Tamoul Nadu) comme leur pays d’origine au contraire des
Cingalais, les vrais citoyens du Sri Lanka, qui n’ont pas d’autres pays comme
pays d’origine.
Page 3
LES TROUPES DE WANNI FRAPPÉES PAR
DES MALADIES INFECTIEUSES
Plusieurs maladies infectieuses
sont en hausse dans la région de Wanni spécialement dans les secteurs
couramment déblayés par l’armée et dans les secteurs insalubres, ont dit les
sources militaires du Nord dans « The Island ».
D’après les employés du
Département de la Santé à Vavuniya, malaria, grippe virale et hépatite sont en
hausse.
Les officiers militaires ont dit
que pendant six mois, il y avait une épidémie d’hépatite parmi le personnel
engagé dans « Operation Jayasikurui ». C’était principalement dû au
temps sec qui a prédominé dans la région depuis l’année dernière.
Par manque de personnel, l’armée
est contrainte d’utiliser les services de ces hommes malades avant qu’ils
soient totalement rétablis. D’après les sources de l’hôpital de l’armée, la
plupart du personnel qui vient de Colombo pour traitement est traité
partiellement et renvoyé avant qu’il se sente bien pour revenir sur le front,
ont dit les sources de l’hôpital sri lankais.
Cependant, ils ont fait remarqué
que si l’armée souffrait alors le LTTE doit souffrir de la même façon ou
peut-être même plus parce qu’ils n’ont pas les installations et les médicaments
pour traiter leurs cadres.
(Extrait de « The Island » du 3/5/98)
COLONISATION CINGALAISE
Le Gouvernement a été garant de la
colonisation cingalaise dans les terres de l’héritage Tamoul à Trincomalee et
Pottuvil continue encore aujourd’hui. Les forces de sécurité sri lankaises ont
reçu l’ordre par le Gouvernement d’emmener loin les Tamouls des régions
frontalières de la province de l’Est.
Les Cingalais du Sud du Sri Lanka
et installés dans ces régions avec l’aide des forces de sécurité. Ainsi
plusieurs villages dans ces régions ont été rebaptisés avec des noms cingalais.
(FOM)
QUATRE ADOLESCENTS ONT DISPARU À
JAFFNA
Le Parti Démocratique du Peuple
Eelam (PDPE) a, une fois encore, enlevé des jeunes de la péninsule de Jaffna.
Quatre adolescents de Santhana Mahavidyalayam à Nallur dans Jaffna ont été
portés disparus le 20 mai 1998. D’après des témoins oculaires, les garçons ont
été arrêté par les membres du PDPE.
Les garçons disparus sont : S.
Sugirthan (14 ans), L. Parthiban (17 ans), S. Vivekanandan (17 ans) et L.
Sutharshan (17 ans).
Il a été dit qu’un volontaire du
St John’s Ambulance, M. Sajithkumar Bahvanathan, qui est également un membre du
PDPE, avait enlevé ces garçons. (FOM)
ATTAQUE AÉRIENNE SUR DES PÊCHEURS
Vendredi 22 mai 98, les jets Kfir
des forces aériennes sri lankaises ont bombardé une barque de pêche dans la mer
Mullaitivu. Deux ont été tués sur le coup et trois autres ont été grièvement
blessés.
Les pêcheurs tués sur le coup sont
M. Ponnuthurai Karunakaran (22 ans) et Thambiah Rasaratnam (24 ans).
M. Chandrasekaram (33 ans), M. R.
Yogenthiran (27 ans) d'Uduppukkulam et M. P. Uthayakumar (32 ans) de Kallappadu
sont les pêcheurs blessés admis à l’hôpital de Punthukkudiyiruppu dans
Mullaitivu. (INFO)
L’ENQUÊTE DOIT ÊTRE RENDUE
PUBLIQUE Amnesty International
Amnesty International a besoin
aujourd’hui que le Gouvernement du Sri Lanka rende rapidement publiques et
diffuse partout les conclusions d’une enquête portant sur plus de 700
« disparitions » rapportées en 1996 à Jaffna, au nord-est du Sri
Lanka, laquelle enquête a été présentée hier au président Chandrika
Kumaratunga.
Le Gouvernement du Sri Lanka doit
saisir cette occasion pour clarifier au peuple du Sri Lanka le destin et
l’endroit de ceux qui ont « disparu » et mobiliser les entreprises à
prendre des mesures rapides pour s’assurer que les responsables de telles
graves violations des Droits de l’Homme comme les « disparitions » ne
peuvent s’amuser impunément.
(Extrait de A/I Press paru le 24 avril 1998)
8 000 VEUVES À JAFFNA
Une étude indépendante a révélé
que 8 000 jeunes femmes sont devenu veuves pendant les huit dernières années
dans la région de Jaffna. Ces veuves sont le résultat des attaques militaires
de civils Tamouls. De nombreuses autres ont été signalées comme mentalement
affectées. (TEL)
LE SRI LANKA ACCORDE UN SURSIS
D’UN JOUR AUX DÉSERTEURS DE L’ARMÉE
Colombo 21 mai (Xinhua). Le
Gouvernement sri lankais a annoncé un sursis d’une journée pour les déserteurs
de l’armée dimanche prochain de 8h à minuit. Sur les 15 000 déserteurs, 5 892
sont retournés dans l’armée et 1 768 ont été arrêtés par la police.
LES DÉCÈS DE FEMMES ENCEINTES
AUGMENTENT À JAFFNA
De récentes statistiques publiées
par l’hôpital de Jaffna indiquent que les femmes enceintes dans la péninsule de
Jaffna meurent en grand nombre. L’analyse de l’hôpital a montré que la plupart
de ces décès sont dus à un manque de médicaments et à des atrocités de l’armée.
(INFO)
Page 4
LE RAPPORT DU GOUVERNEMENT IGNORE
LES TAMOULS
Centre Tamoul pour les Droits de l’Homme
Le Comité des Nations Unies pour
les droits économiques, sociaux et culturels s’est réuni à Genève du 27 avril
au 15 mai 98. Les organisations non gouvernementales (ONG) ont informé cet
après-midi le Comité pour les droits économiques, sociaux et culturels sur les
limites imposées à ces droits au Sri Lanka, au Nigeria, en Pologne, aux
Pays-Bas et en Allemagne.
Mais cet après-midi un
représentant d’Action Internationale contre la Faim a ajouté que le
Gouvernement sri lankais utilisait la nourriture comme arme contre la
population Tamoule et les réfugiés Tamouls, et que les autorités restreignaient
grandement des produits essentiels tels que médicaments et engrais. Un
représentant du Centre Tamoul pour les Droits de l’Homme a déclaré que le
rapport présenté par le Gouvernement sri lankais ignorait la condition des
Tamouls, leur état d’infériorité, leurs souffrances et leur famine.
Un représentant du Centre Tamoul pour
les Droits de l’Homme a déclaré que le rapport présenté par le Gouvernement sri
lankais (documents E/1990/5/Add.32) ne couvrait pas la situation réelle des
droits économiques, sociaux et culturels dans le Nord et l’Est du Sri Lanka,
patrie traditionnelle des Tamouls. Par exemple, le rapport n’a pas présenté de
chiffres sur le chômage dans ces régions ; le rapport a ignoré la condition des
Tamouls, leur état d’infériorité, leurs souffrances et leur famine. La liberté
de mouvement était entravée par le blocus imposé par l’armée ; les hôpitaux du
Nord et de l’Est étaient négligés et les approvisionnements en médicaments
étaient insuffisants ; le Gouvernement empêchait la population Tamoule de
cultiver et pêcher, leurs activités principales, de sorte que la population
mourait presque de faim. Les droits culturels des Tamouls étaient entravés par
le Gouvernement, et le génocide culturel suivait son cours. Les Tamouls étaient
l’objet de discriminations, et le droit à l’autodétermination leur était
refusé. Le représentant du Centre Tamoul pour les Droits de l’Homme a déclaré
que le conflit armé avait commencé parce que les droits sociaux et culturels
des Tamouls étaient complètement ignorés du Gouvernement.
(Nations Unies - DPI - Communiqué de presse du 27/4/1998)
APPEL D’AMNESTY POUR LES ENFANTS
DISPARUS
Amnesty International a
publié un appel urgent pour des enfants du nord-est du Sri Lanka disparus.
L’appel dit que depuis quelques années, conséquence d’une pression considérable
des parents des « disparus » et des organisations non
gouvernementales locales, des recherches ont été engagées sur ces
« disparitions ». Trois commissions présidentielles formées fin 94
ont récemment terminé leurs recherches sur des « disparitions »
signalées depuis 1988. Bien que des membres des forces de sécurité aient été
poursuivis pour leur participation dans la « disparition » d’enfants
et d’adultes, soit les rapports n’ont pas conclu en ce sens, soit aucune action
n’a été engagée en justice contre les personnes suspectées d’avoir perpétré ces
graves violations des Droits de l’Homme. On espère que le Gouvernement tiendra
sa promesse de faire comparaître les officiels contre qui existent de lourdes
preuves d’implication dans des « disparitions ».
Le Gouvernement doit préciser clairement
aux fonctionnaires de l’Etat qu’ils sont tenus de préserver les droits des
enfants et que les violations passées, présentes et futures de ces droits ne
resteront pas impunies.
Amnesty International a demandé au
public d’envoyer des appels exprimant leur inquiétude au président Chandrika
Kumaratunga, au ministre de la Défense Anuruddha Ratwatte, à l’attorney Général
Sarath Silva, au ministre de la Jeunesse S. D. Dissanayake et à l’inspecteur
général de la police W. B. Rajaguru.
LE MAIRE DE JAFFNA ASSASSINÉ
Madame Sarojini Yogeswaran (60
ans), maire de Jaffna, a été tuée à son domicile de Jaffna dimanche 17 mai 98.
Selon un journal Tamoul publié dans la péninsule de Jaffna, un groupe appelé
« Sangiliyan Force » revendique la responsabilité de ce meurtre. (FOM)
DES MILITAIRES ET DES POLICIERS
POURSUIVIS POUR LA DISPARITION DE CIVILS TAMOULS
Colombo, Sri Lanka (AP). Une
enquête présidentielle a accusé la police et l’armée de la disparition de 159
civils Tamouls dans la péninsule septentrionale de Jaffna en proie à la guerre,
selon le cabinet du président.
La Commission de cinq membres
formée l’an dernier par le président Chandrika Kumaratunga pour enquêter sur
les centaines de disparitions de civils Tamouls, a rendu ses conclusions mardi.
Elle recommande de poursuivre des
policiers et des soldats dans 25 cas. Le nombre de suspects devant être jugés
n’a pas été révélé.
Les enquêteurs étaient trois
officiers militaires retraités, un ex-officier de police et un bureaucrate.
Le rapport dit que 134 plaintes
seront approfondies pour identifier les soldats et policiers responsables de la
disparition de Tamouls.
LE GOUVERNEMENT ENTRAVE
DÉLIBÉRÉMENT LES ONG
Les Organisations Non
Gouvernementales (ONG) travaillant dans la région de Madhu ont déclaré à l’envoyé
spécial des Nations Unies Olara Otunnu en visite que l’armée sri lankaise
entravait délibérément leur programme d’assistance provoquant une malnutrition
générale et des morts lentes dans la population.
* * * * *
*
Avril 1998
Éditorial avril 98
ONU MÉCANISME des DROITS HUMAIN
COMPLETEMENT POLITICIZED
Dans le sur-va 54th Session de
l'ONU Commissionne sur Droits humains, nous étions capables de voir comment
l'ONU mécanisme des Droits humain est complètement [politicised]! Les pays
puissants accomplissaient ce qui ils ont voulu et leurs alliés les
supportaient. Les violations des Droits réelles humaines et personnes
souffrances ne sont pas considérées sérieusement dans l'Ordre.
Nous aimerions donner un exemple à
nos lecteurs prouver comment l'ONU mécanisme des Droits humain est
[politicised]: Dans l'Ordre du sur-va sur Droits humains, sous Article- 24-
élection a pris endroit pour les membres du Sub-Commission sur Prévention de
Discrimination et Protection de Minorités. Documentez d'après un ONU, "comme
à 15 janvier, le Secretary-Gene-Ral avait reçu des nominations de candidats
pour élection à adhésion du Sub-Commission des Gouvernements de: Argentine,
Azerbaijan, Brésil, Cameroun, Chili, Chine, France, Gambie, Grèce, Inde, Liban,
Ile Maurice, Mexique, Nigeria, Philippines, Fédération russe, Sénégal, Sri
Lanka, Ouganda, Royaume Uni de Grande-Bretagne et Irlande du nord." Le
document dit clairement que tous les candidats pour l'élection ont été nommés
par les gouvernements respectifs.
Tout le monde dans le planétarium
était capable de voir comment l'élection a pris endroit, le fait pression de
candidats et leurs commentaires. Seul les candidats de la région européens ont
été choisis [uncontested]. Tous autres ont affronté l'élection et, pour régions
sûres, l'élection a pris endroit plusieurs temps. Tout ceux-ci montrent comment
le système de l'ONU est [politicised].
Il est très intéressant noter qui
plusieurs pays, avait y compris Sri Lanka qui a un dossier très mauvais sur
violation des droits humaine, leur possède des candidats et finalement ils ont
gagné l'élection comme bien. Maintenant ce qui a gagné l'élection va être
Membres (Experts) du Sub-Commission. Dans autre mots, ces membres vont protéger
et défendent leurs pays dans le Sub-Commission et prévient donc le
Sub-Commission de prendre de l'action contre leurs pays respectifs.
Dans le dernier Sub-Commission sur
Droits humains, il y avait une résolution contre Sri Lanka, mais dû être annulé
à raisons techniques qui il devait. L'ONU Rapporteur Spécial sur meurtres de
plus-judiciaires, M. Ndiya Waliya, a publié son rapport sur Sri Lanka qui est
même critique du gouvernement de Sri Lanka. Le groupe du fonctionnement sur
Disparitions a trouvé ce Sri Lanka a le plus haut nombre de disparitions pour
1997. La Session du sur-va de l'ONU Ordre des Droits humain a été témoin de
plus NGO interventions qu'auparavant. Amnistie rapports Internationaux sont
aussi contre Sri Lanka.
Est-ce que le mécanisme de l'ONU
peut prouver au monde qui il n'est pas [politicised] et ce gouvernement fait
pression prévient sur boîte pas de l'action par l'ONU contre un pays
particulier?
TAMOULS CHERCHE KOFFI ANNAN AIDE
ARRETER du GÉNOCIDE
Tamoul peuple de Mullaitivu,
Kilinochchi, Mannar et Vavuniya districts ont avancé une note au Général du
Secrétaire de l'ONU M. Koffi Annan, cherche sa aide arrêter le Sri Lankan
gouvernement ethnique assainit dans ces districts. La note dans états des
termes clairs qui le Sri Lankan gouvernement est engagé dans le génocide de
Tamouls dans Vanni par délibérément imposant un blocus médical et économique et
détache la répression militaire dans la région. Il dit que le gouvernement
utilise sa dénégation de nourriture et médecine comme une arme de guerre contre
le Tamoul peuple dans Vanni. En conséquence 80% de ces personnes vivent dans
pauvreté et 60% des bébés est naît sous conditions maladives et est d'un poids
insuffisant. D'après la note 50% du Tamouls est poussé dans un état de
privation de nourriture.
AUGMENTATION De FORCES de la
DÉFENSE Par DOUBLE DEPUIS 1994
GOUVERNEMENT du papa PARLE De PAIX
ET DROITS HUMAINS!
1986
1988 1993
1995 1996 1997
Armée 30,000 40.000 90,000 105,000 118,890 135,000
Marine 3,960 5.500 10,100 10,300
11,831 12,000
Armée de l'air 3,700 3.700 10,700
10,700 12,292 12,500
Polices 21,000 21.000 40,000
80,000 80,000 80,000
STP et
Paramilitaire 5,000 7.000 8,000
8,000 8,000 8,000
Total 63,000 77.200 158,800
214,000 231,013 247,500
(Source: Vice de l'air Range- Henri Gunatilleke- Week-end Exprime
de 25-26 avril 1998)
81.000 LOGE ENDOMMAGÉ
D'après le Jaffna Paix et juge de
paix Comité, loge environ 81.000 a été endommagé dans Valikamam dû à égrenage
de l'Armée et [bombing] aérien.
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Est-ce qu'il peut Y avoir DEUX
ARMÉES Sur MOYENNE?
La réunion récente entre le Jaffna
Évêque et Dr. Balasingam (avec Thamil Chelvan, Sutha, et Vithuran du l'aile
politique de LTTE) a dans le Wanni une fois encore la montée donnée à
spéculation environ la troisième médiation de la réception résoudre le conflit
ethnique.
Dr. Anton Balasingam a dit seul au
Évêque qui la paix est possible quand le LTTE et l'armée est sur [militarily]
de la moyenne. Il a dit que le LTTE a assez d'armes affronter l'armée dans le Wanni.
(par Taraki de Temps du dimanche- le 12 avril
1998)
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GOUVERNEMENT COMMISSIONNE TROUVE
CENTAINES De DISPARITIONS Dans
JAFFNA
Le gouvernement a nommé l'Ordre
des Droits humain a rapporté ce centaines a disparu de civils du Tamoul dans
Jaffna entre janvier et mars cette année.
DISPARITION Dans MARS ET AVRIL
Dans JAFFNA PÉNINSULE
Les civils suivants ont été
rapportés ont disparu après qu'ils ont été arrêtés par le Sri Lankan l'armée
dans le Jaffna péninsule. Ces disparitions ont pris endroit pendant les mois de
mars et avril.
M. Sivapatham Jayanthan Erlalai
10/ 03/ 98
Mlle I. Ithayasivarani Erlalai 10/
03/ 98
M. Kandiah Kaithady 07/ 03/ 98
M. Velaponnakone Kaithady 10/ 04/
98
M. M. Balachandran Navatkadu 03/
03/ 98
M. S. Sriranjan Kachchai 09/ 03/
98
Mlle S. Satkunathevy Nagarkovil
09/ 03/ 98
M. A.S. Anandakumar Nagarkovil 09/
03/ 98
Mlle K. Maheswary Nagarkovil 09/
03/ 98 (INF)
GARDIEN du MAGASIN de la FEMME a
TIRÉ MORT
Sur mercredi le 22nd d'avril 98,
un magasin-gardien féminin, Mme Sakunthala Theiventhiran (44) a été tiré de
Thenmarachchi mort par l'armée. Cet incident a pris endroit quand elle revenait
au maison de son magasin. Elle est la mère de cinq enfants. Est témoin de
d'après oeil, Mme Sakunthala avait une discussion avec un soldat qui essayait
d'avoir un corps délibéré la contrôle. Maintenant un [harassements] de l'armée
des jours est allé au-delà de tout contrôle dans le Jaffna péninsule. (FOM)
STATUES HINDOUES ont PASSÉ EN
CONTREBANDE OUTRE-MER
M. P. P. Devarajah, Député pour
Colombo District a dit dans Parlement sur 23rd avril qui les statues du métal
et icônes religieuses de Temples hindous dans Sri Lanka sont passées en
contrebande outre-mer et ont vendu pour grandes sommes dans pays de l'ouest.
Il a dit ce vol à c'a augmenté a
continué dans années récentes et cette raquette dure pour le 15 années. Il doit
y avoir vigilance prévenir cette affaire, a dit M. Devarajah.
Il a dit qu'une liste complète de
[artefacts] archéologique sera disponible bientôt dans la même manière ce
Professeur Sittamplam de l'Université de Jaffna avait fait une liste de
[artefacts] dans les temples dans Jaffna.
Récemment, le tête-prêtre de
Maviddapuram Kandasamy historique temple hindou a identifié les statues a volé
du temple pendant le temps le Sri Lankan armée s'est occupée ce temple. Le
prêtre a dit aussi des courts qui beaucoup d'articles plus ont été volés du
temple. (FOM)
MANQUER PECHEURS
D'après sources dans Mullaitivu,
beaucoup de pêchent bateaux ont été attaqués par le Sri Lankan la Marine sur
5th d'avril. Il est cru que le se vante a été coulé est rapporté par la Marine
et quatre pêcheurs manque. Les pêcheurs du manque sont M. M. Thuraisingham, M.
K. Thambiranthevan, M. K. Ragunathan et M. V. Vettivelayutham. Tout est déplacé
des pêcheurs de Vadamaradchi Été dans le Jaffna péninsule.
Sur 7th avril M. V.
Vettivelayutham se trouvait vivant à mer et le corps de M. Ragunathan a été
lavé à terre. (DÉLÉGUÉ COMMERCIAL)
JEUNESSE a TIRÉ MORT Dans
BATTICALOA
Sri Lankan soldats ont incendié à
un passager promène en bateau dans le Batticaloa lagune sur vendredi 17th avril
98. Une jeunesse de Palukamam M. Koneswaran Kathiramalai (24) a été tué sur la
tache et trois autres a été admis l'hôpital dans une critique à Batticaloa
conditionne.
Sur 14th d'avril 98, M.
Anthonypillai Vilvarasa (47) a été tiré et a tué par le temps de l'Armée qui il
paissait son bétail à Cheddikulam dans Vavuniya. (FOM)
ARBITARY ARRETE CONTINUE
Un agent de police du Tamoul
retirées ont été arrêtées dans Puloly dans Point Pedro. M. Jeyasingam a été
arrêté par une équipe spéciale d'agent de police qui sont venues de Colombo. Il
a été pris immédiatement à Colombo pour enquête.
Une mère de deux enfants qui sont entrés
recherche de son mari a été arrêtée par l'Armée à Valaiyiravu pont sur 19th
avril 98. Son mari qui M. Jegaseelan a été arrêté par l'armée quelques semaines
reculent. Comme elle n'a pas entendu de nouvelles de lui qui elle est entrée
recherche de lui. Maintenant les deux, le mari et la femme, est dans garde de
l'Armée. Leurs deux petits enfants sont abandonnés sans parents.
Sur mardi 21St avril 98, M.
Veeravagu Sivaloganathan (24) d'Iran-je-Illuppaikulam a été arrêté dans
Vavuniya par l'Armée dans Mannar. Il est une affaire équipe qui va à Mannar
très fréquemment. Son lieu est inconnu.
Sur lundi 20th avril 98, M.
Arumugam Kovinthanathan (38) de Kandawalai dans Kilinochchi district a été
arrêté par le Sri Lankan l'armée et est tenu Passe à Éléphant l'armée campe.
Sur mercredi 22nd avril 98,
l'Armée dans Chavakachcheri a arrêté deux jeunesses. M. K. Jeyakumar (20) de
Madduvil et M. T. Suthakaran de Sarasalai.
Sur lundi 30th mars 98, deux
civils, M. Thiruchelvam Indrakit et M. Sivakaran Ainkaran, les deux d'Earlalai
dans Jaffna a été arrêté par l'Armée dans Jaffna
Sur 1st avril 98, beaucoup de
Tamouls a été rassemblé dans Kadatpurama, Puthukudiyiruppu, Kannakikiramam et
Peyathalai dans Valaichchenai. Ce qui a été arrêté a été pris au Harbour armée
campe. Beaucoup d'ont été arrêtés dans Kalmunai et Akkaraipattu dans Amparai le
district.
Plusieurs autre civils, hommes et
femmes, a été arrêté dans un rond-en haut l'opération dans Kaithady, Madduvil
et Nunavil dans Thenmaradchy- Jaffna. (FOM)
LANDMINE GENANT
Sur 31st mars 98, M. Daniel
Kantharuban d'Erlalai dans Jaffna a perdu sa jambe gauche dans un [landmine] a
enterré par l'Armée. L'Armée dans Jaffna a enterré [landmines] partout dans
Jaffna.
ENFANTS sont MORTS SANS MEDECINE
D'après sources de l'hôpital dans
Akkarayankulam dans Vanni, deux enfants sont morts dû manquer de médecine dans
l'hôpital. Les deux souffrait de haute fièvre.
Mrs Jeyarajah Eyaranne (32) qui
souffrait de fièvre de la malaria est morte à Erlalai. Le traitement pour
Malaria n'est pas disponible dans cette région. (INF)
STF ATTAQUE Sur JEUNESSES
Corps expéditionnaires spéciaux
(STF) a attaqué dans Batticaloa 140 jeunesses du Tamoul avec cuivre installe,
tringles du fer et bâtons. Cet incident a pris endroit à Kalavanchikudi STF
Campe sur 19th avril 98. Pendant l'interrogation de ces jeunesses le STF
personnel a trouvé que les jeunesses du Tamoul ne fournissaient pas ils
information environ le LTTE. Il est cru que les jeunesses vivant est exigé dans
la région rapporter campe à l'Armée proche au moins une fois une semaine.
Un M. M. Prabakaran mental patient
a été battu sévèrement a placé par l'Armée dans Tholpuram dans Jaffna. Son
frère qui est allé à Tholpuram Armée campe expliquer la maladie de sa frère
était a attaqué aussi sévèrement. Les deux a été tenu dans l'Armée campe
jusqu'à un groupe est allé d'aînés du village à leur délivrance. (INF)
SINHALA COLONISATION Dans
TRINCOMALEE
Villages du Tamoul dans le
nord-East continue à être [colonised] avec Sinhala colons. Récemment, 25
[kilometres] carré de région du Tamoul dans Kantalai dans Trincomalee district
était [colonised] avec Sinhala colons avec gouvernement aident. Le gouvernement
nomme Sinhala retiré agent de police être dans charge du Sinhala règlements.
CIVIL MEURT BIENTOT APRES PARUTION
Un civil de Veeramunai dans
Batticaloa district M. Murukupilla Sellathurai (52) est mort bientôt après
qu'il a été publié par l'Armée. Sa autopsie a révélé qu'il avait été torturé
dans garde et avait souffert blessures fatales internes. Il est suspecté que
l'Armée a publié le dû à la peur qui il peut mourir temps dans leur garde. (TEL)
ARMÉE ROB BIJOUX A PALALY
Passagers arrivent à Palaly
l'Aéroport dans Jaffna de Colombo est volé.
Dans le nom de contrôle les sacs des passagers, personnel de la sécurité
vole le bijoux et autre objets de valeur. Les plaintes ont fait par les
passagers est ignoré par l'autorité militaire.
(INF)
Pas d'ENTERREMENT ET pas de SPORTS
RENCONTRENT POUR TAMOULS
L'Armée dans Jaffna péninsule a
refusé l'autorisation pour Sports rencontre dans plus des écoles dans Jaffna.
L'Armée a refusé de donner
l'autorisation à une mère lui apporter le bébé mort âgé a de 6 mois de
l'hôpital à Jaffna l'enterrement d'après droits religieux. L'enfant est mort
dans l'Anuradhapura hôpital sur 30th mars 98. La mère a demandé autorisation de
l'Armée à Vavuniya mais il a été refusé.
(DÉLÉGUÉ COMMERCIAL)
Page 4
54th SESSION D'ONU
ORDRE des DROITS HUMAIN
La 54th Session de l'ONU Ordre des
Droits humain a été tenu entre le 16th mars et 24th avril à Genève.
L'ambassadeur pour Afrique du Sud qui M. Jacquab Saleeb était le Président de
l'Ordre.
Étant donné la tombe situation des
droits humaine dans Sri Lanka, cinquante quatre qui NGO avait soumis une
formulation commune à l'Ordre le pousse à:
1- invoque le gouvernement de Sri
Lanka annuler toutes ses forces armées de la patrie du Tamoul;
2- invoque les deux le
gouvernement de Sri Lanka et les Tigres de la Libération de Tamoul qui Eelam
chercher une solution politique qui permet le Tamoul peuple à [realise] leur
d'accord à autodétermination et qui garanties droits pleins humains à toutes
les personnes de Sri Lanka; et
3- Nomme un Rapporteur Spécial
avec un mandat enquêter sur la situation et moniteur une paix développe.
Les interventions suivantes ont
été faites par NGOs différent sous sujets différents:
Nous APPLAUDISSONS
SECRETARY-GENE-RAL'S FORMULATION
Le Développement International
Pédagogique (Loi de l'humanitaire Projette)- Ms Karen Parker a dit sous le
sujet de d'accord à détermination du moi qui elle a applaudi le
Secretary-Gene-Ral la formulation de Koffi Anna de 6th février 1998: "il n'y a pas de formule qui doit être
imposée" dans traiter de l'autodétermination. Par exemple, racisme
inhérent doit être adressé dans la situation dans Sri Lanka comme partie d'un
sur-tout paix développe. Des situations exigeront l'indépendance complète,
autres une confédération ou autre structure ça fournit garanties suffisantes
obtenir des accords entre le Tamoul peuple et le Sinhala gouvernement comme a
été suggéré récemment par LTTE chef Prabakaran. L'accord entre Russie et
Chechnya allouent Chechnya autonomie et pourvu que pour détermination
définitive de situation politique par la fin de l'année 2000 peut prouver un
modèle utile pour Sri Lanka.
Mlle Karen Parker continue à
parler sous le sujet de Minorités et intolérance religieuse a dit ce dans Sri
Lanka depuis 1983, Sri Lankan forces militaires ont [bombed] et ont détruit sur
1600 catholique du Tamoul et autre églises chrétiennes et temples hindous dans
défi franc de la Genève convention. Le Sri Lankan gouvernement a [targeted] ces
endroits d'adoration à [demoralise] le Tamoul peuple parce qu'il a senti ce qui
il peut partir avec cet acte avec la communauté internationale. Nous invoquons
la communauté internationale à condamne solidement ces actes multiples de
destruction de l'héritage religieux des personnes du Tamoul.
Mlle Verena Graf de Ligue
Internationale pour les droits et libération de peuple a dit que le Tamouls
dans Sri Lanka doit être alloué le d'accord à autodétermination donc qu'ils
peuvent regagner l'indépendance perdue qui ils ont aimé dans le passé.
CO-EXISTENCE De DEUX ROYAUMES
SÉPARÉS
M. S. V. Kirubaharan est intervenu
de la part du Développement International Pédagogique a dit le à ce dans Sri
Lanka y a une crise continue dû au centaines de [thousands] d'a déplacé la
personne partout le nord et été du pays. Pression internationale n'atteint pas
le gouvernement qui néglige dans ses insensibles pour la situation critique
paraît de ces Tamouls être [mired] dans une politique qui approche génocide.
Temps coexistence paisible entre le Tamoul et Sinhala était la règle sur la île
de Ceylon depuis beaucoup de siècles, il était un co-existence de deux royaumes
séparés, pas un co-existence d'une majorité et minorité sous un toit politique.
L'Ordre et la communauté internationale doivent insister que le gouvernement
conforme à de Sri Lanka complètement avec la Genève Conventions de 1949 et
fournit a besoin de pour l'existence de base a déplacé du la population du
Tamoul. Il doit le faire clarifie que le problème ethnique ne sera pas résolu à
par le Sri Lanka gouvernement affamé de centaines de [thousands] d'a déplacé
des civils du Tamoul.
SRI LANKA Sur DOSSIER AVEC plus
HAUT NOMBRE De DISPARITIONS
Mlle Sunila Abeyaseka qui est
intervenu de la part de Femmes Ligue Internationale pour Paix et Liberté ont
dit la Ligue Internationale de La Femmes pour Paix et Liberté aimerait prendre
cette occasion dessiner l'attention de l'Ordre aux rapports du Rapporteur
Spécial sur Torture et du Groupe du Fonctionnement sur Disparitions Forcées et
Involontaires, avec référence spécifique à la situation dans Sri Lanka et
Soudan, vu le conflit progressif dans ces pays.
Cet Ordre est bien informé que la
grave situation quant à disparitions dans Sri Lanka a mené à deux visites par
le Groupe du Fonctionnement dans 1991 et 1992. Depuis ce moment-là, Sri Lanka a
caractérisé régulièrement dans les rapports du Groupe du Fonctionnement. Dans
le rapport qui est auparavant l'Ordre cette année, Sri Lanka continue dossier
comme le pays avec le plus haut nombre de disparitions a rapporté a produit
dans 1997.
Dans respect du rapport du
Rapporteur Spécial sur Torture c'est auparavant cet Ordre, les cas ont rapporté
de Sri Lanka est environ le viol de femmes dans le nord et été de l'Ile qui est
les régions dans qui les rages du conflit. Dans mois récents il y a eu autre
cas ont rapporté de Chavakachcheri dans la péninsule du nord et de Valaichchenai
dans la Province de l'est.
Nous invoquons aussi cet Ordre
relever la question de l'impunité de [perpetrators] d'abus des droits humain
qui est fonctionnaires de la sécurité de l'état des gouvernements de Sri Lanka
et Soudan.
SRI LANKA a TOURNÉ OEIL AVEUGLE
Sur EXPLOITATION SEXUELLE
Mlle Deirdre McConnell qui est
intervenu de la part du Nord-Sud XXI a dit Sous article 38 de la Convention sur
les Droits de l'Enfant, gouvernements doivent protéger la population du civil
dans conflits armés et assurent la protection et le soin d'enfants. Le
gouvernement de Sri Lanka est un signataire à la Convention, cependant il
enfreint effrontément les articles de la Convention, en ce qui concerne enfants
du Tamoul dont situation critique est désespéré.
Sri Lankan gouvernement a tourné
un oeil aveugle à l'exploitation sexuelle de Sinhalese enfants dans le sud par
touristes. Quelqu'inquiétude est exprimée dans cercles officiels environ
l'activité de [paedophiles]. Cependant il est un geste du jeton. Le gouvernement
a depuis beaucoup d'années est informé de l'exploitation sexuelle d'enfants
mais il a continué à sacrifier le Sinhalese enfants gagner forte devise qui est
de façon désespérée a eu besoin de financer la guerre contre le Tamoul peuple,
y compris enfants du Tamoul.
Nous poussons l'Ordre des Droits
humain condamner le Sri Lankan gouvernement violation des droits d'enfants du
Tamoul envers Santé, Éducation et d'accord à Vie lui-même. Nous recommandons le
rendez-vous d'un [rapporteur] du pays enquêter sur et rapport sur la situation.
* * * * *
*
Page 1
Editorial
UNE PETITE ÎLE QUI A LE RECORD DU
PLUS GRAND NOMBRE DE DISPARITIONS
Le Sri Lanka (ex-Ceylan) était
jadis connu en Orient comme une île magnifique - un paradis pour le tourisme.
Même si le problème ethnique existe dans cette île depuis l’indépendance de
1948, il n’a alerté la communauté internationale qu’en 1983. Cette année-là, le
pays a en effet expérimenté la violence ordinaire favorisée par l’Etat qui a
causé des pertes et des distinctions sévères à la communauté Tamoule. Pendant
cette période, les politiciens Cingalais ont mis au point de nombreuses
formules inédites à leur convenance pour s’attirer la sympathie de la
communauté internationale. Une de leurs propagandes favorites était de
prétendre que le Sri Lanka était une petite île que les Tamouls tentaient de
diviser en deux Etats séparés. L’histoire de l’île, son arrière plan politique
et les traités bafoués entre les deux communautés étaient alors complètement
cachés aux instances internationales.
D’après le rapport du groupe de
travail de l’ONU sur les disparitions involontaires ou forcées (E/CN.4/1998/43)
: « Le groupe de travail souhaite remercier le Gouvernement du Cingal pour
les informations fournies durant le courant de l’année, et pour ses efforts
pour enquêter et faire la lumière sur les milliers de personnes qui ont
disparues dans le passé. Toutefois, le groupe de travail s’alarme de la
recrudescence récente de la pratique systématique des disparitions forcées au
Cingal, et note que c’est dans ce pays que le plus grand nombre de disparitions
a été reporté en 1997. En outre, le groupe note que, malgré les efforts
visibles du Gouvernement, très peu de cas de disparitions étudiées ont été
expliqués ».
La communauté internationale ne
peut pas ne pas remarquer que bien qu’étant un petit pays avec une faible
population, le Sri Lanka a le plus grand nombre de personnes disparues en 1997
!
Plutôt que de suivre les
recommandations des Nations Unies, le Gouvernement sri lankais s’active à
dissimuler ses manquements aux Droits de l’Homme grâce à ses représentants dans
l’organisation des Nations Unies. Ils ont déjà réussi à placer Jayantha
Dhanapala à un poste de responsabilité au siège de l’ONU à New York, et ils
tentent maintenant de trouver des appuis pour leur candidat au poste d’expert
dans la sous-commission de l’ONU s’occupant des Droits de l’Homme. Le
Gouvernement tente également de faire désigner son ex-ambassadeur à Genève M.
Bernard Goonetilaka au poste de haut-commissaire chargé des Droits de l’Homme.
Si tous les autres pays essayent
également de trouver des postes élevés à leurs représentants aux Nations Unies
pour se protéger des condamnations de la communauté internationale, il est
certain que le mécanisme de contrôle des Droits de l’Homme de l’ONU va devenir
une farce dans le futur.
1 300 DISPARITIONS DANS L’EST EN 7
ANS
D’après M. Joseph Pararajasingam,
représentant du TULF au Parlement, il y aurait eu environ 13 000 personnes
disparues dans les provinces de l’est depuis 1990, laissant 8 500 veuves et 6
000 orphelins dans l’est. Il dit également que 60 % des écoles ont été
détruites dans ces provinces, et que 200 millions de roupies sont nécessaires
pour leur réparation. Dans son discours à Colombo, M. Pararajasingam dit que
l’éducation ne pourra progresser que lorsque la paix sera rétablie.
RAFLE MASSIVE À COLOMBO : PLUS DE
1 500 TAMOULS ARRÊTÉS
Plus de 1 500 Tamouls ont été
arrêtés la semaine dernière à Colombo, dans une vaste opération menée
conjointement par l’armée sri lankaise et les forces de police.
Des centaines de Tamouls furent
encerclés à Kotahena, sur les plages, et à Bambalapitiya, puis emmenés de force
aux postes de police locaux.
Un journaliste et un photographe
du quotidien tamoul Thinakkural ont été arrêtés par la marine sri lankaise
alors qu’ils enquêtaient sur les arrestations massives de la nuit.
D’après la police, très peu de
gens ont été relachés dans la soirée.
Des centaines de parents inquiets,
de relations et d’amis des personnes détenues se sont bousculés dans les postes
de police pendant toute la journée suivante. Mais très peu eurent
l’autorisation de voir les détenus. (Tamil
Guardian - 28 mars 1998)
Page 2
MASSACRE À VADDAKACHCHI ET
PERIYAKULAM
Huit civils dont une écolière ont
trouvé la mort et de nombreux autres ont été blessés lors du bombardement de
Vaddakachchi et de Periyakulam par les forces aériennes sri lankaises le 23
mars 1998. Une femme de 50 ans, identifiée comme étant Sellamah a été réduite
en poussière par l’explosion d’une bombe de 250 kilos dans sa maison, d’après
des voisins. Les témoins disent que seuls quelques morceaux du sari qu’elle
portait ont été retrouvés dans un arbre proche. La jambe droite d’une fille de
18 ans, Kumari, a été complètement arrachée. Sa jambe gauche blessée a du être
également amputée sous le genou par les médecins de l’hôpital de
Puthukkudiyiruppu, d’après des sources locales.
Deux civils grièvement blessés,
Balasingam (55 ans) et Velayutham Yaalini (18 ans) sont morts durant leur
transport au centre médical de Tharumapuram. Panchalingam Paamini (22 ans),
Selvarajah (40 ans), Kathirkamu Ahileswari (27 ans) et Thevaki Ramanthan de
Murasumoddai ont été également blessés dans le bombardement. (TEL)
UNE JEUNE FEMME VIOLÉE PAR LES
SOLDATS SRI LANKAIS
Une jeune fille sourde et muette a
subi un viol collectif par un groupe de soldats Sri Lankais à Meesaalai-ouest à
Jaffna le 16 mars 1998 autour de midi, d’après des sources de l’hôpital de
Chavakachcheri. Elle a été admise à l’hôpital après qu’elle eut tenté de se
donner la mort en versant sur elle un bidon de kérozène.
La jeune femme, S. Selvarani (28
ans), partait rendre visite à une amie en bicyclette lorsqu’elle fut arrêtée
par un groupe de soldats, attachée et baillonnée, puis violée collectivement.
Quand les soldats l’eurent
laissée, la fille s’est précipitée chez elle et s’est arrosée de kérozène.
Sa mère l’a découverte alors
qu’elle s’apprêtait à se transformer en torche humaine. La mère a calmé la
jeune femme et a découvert que les soldats avaient abusé d’elle.
Sa mère et des amis l’ont alors
conduite à l’hôpital de Chavakachcheri. La police sri lankaise de Jaffna n’a
toujours pas recueilli son témoignage. (FOM)
DEUX PRISONIÈRES TUÉES PAR
L’EFFONDREMENT D’UN RÉSERVOIR D’EAU
Deux des quatre détenues de la
prison de Welikada blessées par l’effondrement du réservoir d’eau une
demi-heure après le bombardement de Maradana de jeudi dernier, sont mortes à
leur arrivée à l’hôpital. Les autres prisonnières de la prison ont entamé une
grève de la faim pour réclamer des mesures préventives pour éviter de tels
accidents dans le futur.
« La plupart des prisons du
Sri Lanka manquent d’eau et de sanitaires » ajoutent ces sources.
« Ceci est confirmé par le fait que le gallon d’eau est vendu 30 roupies
aux prisonniers de la prison de Mahara ». Les responsables des prisons
semblent se préoccuper uniquement de leur propre confort, mais refusent de
considérer les prisonniers comme des personnes humaines, ajoute notre source.
(Extrait du « Weekend Express » du 8/3/98)
UN AGENT DE POLICE AGRESSE UNE
FEMME ENCEINTE
Un policier Sri Lankais qui avait
tenté de violer une femme enceinte de 3 mois à Thirunelveli à Jaffna le
dimanche 15 mars 1998 autour de 20h30, a été capturé et sévèrement battu par un
groupe de civils locaux.
Le policier avait forcé la porte
de Tharmarajah Balanchandran et tenté d’abuser de sa femme Premalatha
Balachandran, âgée de 28 ans.
Le policier agressa Balanchandran
et la tante de Premalatha, qui tentaient de l’empêcher de violer la femme, mère
de trois enfants et enceinte de trois mois. Toutefois, des voisins se sont
précipités dans la maison des Balanchandran en entendant les gémissements de la
tante de Premalatha.
Le policier, en voyant la foule,
s’est enfui et s’est caché dans une plantation de manioc proche de là. Quand
les voisins se mirent à sa recherche, il en agressa quelques-uns, mais fut
submergé par le nombre. Le policier fut attaché à un poteau et sérieusement
molesté par la foule. Les faits furent rapportés plus tard à la police de Kopay
qui renvoya le policier.
Balachandran, sa femme et sa tante
furent admis à l’hôpital de Jaffna pour soigner leurs blessures. (TEL)
GRÈVE DE LA FAIM À LA PRISON
Une grève de la faim a débuté à la
prison de Kalutara pour cinq prisonniers politiques Tamouls. Ils demandent à
être jugés ou relachés. Ils disent qu’ils sont détenus depuis des années sans
aucune charge contre eux. Ces prisonniers étaient détenus précédemment dans la
prison de Welikada et ont été transférés à Kalutara lorsqu’ils ont débuté leur
grève de la faim. En décembre dernier, trois prisonniers politiques Tamouls ont
été tués dans la prison de Kalutara. Ce meurtre a été organisé par le
Gouvernement et les dirigeants de la prison. (REP)
LA NOURRITURE PLEINE D’IMMONDICES
D’après des sources du MPCS, la
nourriture fournie aux civils Tamouls déplacés est impropre à la consommation.
Le MPCS est le principal distributeur de nourriture du Sri Lanka. Le riz et la
farine de blé prévus pour les gens déplacés sont plein de vers, de mouches et
d’insectes. Le MPCS déclare qu’il s’agit des stocks de nourriture reçus de
Colombo.
La commnauté internationale
devrait se rendre compte qu’il s’agit de la nourriture fournie aux civils
Tamouls par le Gouvernement du Sri Lanka.
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AMNESTY INTERNATIONAL S’INQUIÈTE
DE LA LÉGITIMITÉ DES PEINES CAPITALES
Le comité d’action urgente
d’Amnesty International (AI Index ASA 20/2/98) s’est déclaré concerné par les
26 condamnations à mort prononcées par un tribunal d’exception dans l’Etat
Tamoul Nadu au sud de l’Inde le 28 janvier 1998. Les condamnés n’auraient pas
été jugés de manière équitable en référence aux règles internationales et le
juge impliqué indique que la sentence a été prononcée à des fins d’exemple.
Vingt-quatre hommes et femmes - 15
Sri Lankais et 9 Indiens - ont été reconnus coupables de complot d’assassinat
contre l’ancien 1er ministre de l’Inde, Rajiv Gandhi. Deux autres
ressortissants Indiens furent également reconnus coupables de meutre. M. Gandhi
a été tué par l’explosion d’une bombe au Tamil Nadu en mai 1991.
Les accusés ne peuvent faire appel
que devant la Cour Suprême, alors que, en droit courant, ils auraient le droit
de faire appel devant la Haute Cour avant d’aller en Cour Suprême.
Amnesty International s’émeut
également du fait que l’un des accusés, Mademoiselle A. Athirai avait seulement
17 ans au moment de son arrestation en juillet 1991.
Les articles 6 (5) de l’ICCPR et
37 (a) de la Convention des Droits de l’Enfant stipulent que la peine de mort
ne peut pas être prononcée pour des crimes commis par des personnes de moins de
18 ans.
(A cause de l’espace limité nous publions seulement un extrait des
actions urgentes d’Amnesty International)
UN MOINE BOUDDHISTE ACCUSÉ DE
VIOLENCES SEXUELLES
Un moine bouddhiste, Ratmalana Sri
Siddhartha Thera d’Elumalai (Kataragama) a été accusé devant la Haute Cour
d’abus sexuels sur quatre jeunes sœurs d’une même famille. Alors qu’une des
victimes, une fillette de onze ans, subissait un contre-interrogatoire de la
défense, elle s’est évanouie ; le juge a reporté la suite du procès en mars.
ATTAQUE NAVALE
Le 25/3/98 les forces navales sri
lankaises ont ouvert le feu sur un bateau de pêche au large de
Puthukudiyiruppu. Les témoins rapportent que deux pêcheurs qui se sont jetés à
l’eau ont été portés disparus. Ces deux pêcheurs sont M. Thiruchelvam
Kirupaharan et M. Philippiah Yogarajah. (FOM)
UNE FILLETTE DE SIX ANS ABATTUE
Les militaires Sri Lankais de
Kiran (Batticaloa) ont abattu une fillete de six ans entrée à l’école seulement
quelques semaines auparavant. Sasikala Peethamparam qui était sous la garde de
l’armée fut priée de quitter le camp, étant libérée. A peine la fillette
s’était-elle mise à courir, les militaires ouvrirent le feu. (FOM)
UNE ÉGLISE BOMBARDÉE
Le 3 mars, l’église catholique du
Secours Eternel de Murasumoddai (Paranthan) a été bombardée par les forces
aériennes sri lankaises. L’églaise a été complètement détruite et est devenue
inutilisable. (TEL)
INCARCÉRÉE POUR UN PLAN DE COLOMBO
Une femme Tamoule de 60 ans qui
arrivait par avion à Jaffna en provenance de Colombo a été arrêtée à l’arrivée
dans le cadre du plan d’action anti-terroriste et déférée devant le juge de
Mallakam, M. Thirunavakkarasu qui ordonna sa mise en détention. La police de
Kankesanthurai déclara au juge que la femme avait un plan de Colombo dans son
sac à main. (Hot Spring - Janvier-Février
1998)
IMPUNITÉ - LE CONDUCTEUR MILITAIRE
EST LIBRE
Une jeune fille, Kanaganathan
Ananthi, qui était sur le chemin de son examen GCE A/L a été renversée par un
véhicule blindé. Ananthi fut tuée sur le coup et le conducteur, qui était ivre
au moment de l’accident, fut accusé de meurtre. A la surprise générale, il a
été libéré par le juge sans raisons apparentes. Cela montre que l’impunité
existe au Sri Lanka. (INFO)
DES MUSULMANS TAMOULS ÉVACUÉS DE
FORCE
Les forces de sécurité sri
lankaises ont ordonné à cent-dix familles musulmanes et Tamoules d’évacuer
Upparu, un village du district de Trincomalee. Celles-ci ont pu, avec beaucoup
de difficultés, trouver un abri dans le camp de réfugiés des villages proches
de Alankerni et Faisal.
L’officier de coordination des
armées à Trincomalee a déclaré que ces familles ne seraient autorisées à
regagner leur village sous aucun prétexte. Le commandant a même refusé à ces
gens la permission de retourner chercher leur bétail laissé au village.
Le Gouvernement chasse
systématiquement les Tamouls de leurs villages pour installer des colons
Cingalais dans les lieux évacués. (REP)
200 000 COCOTIERS DÉTRUITS
Plus de 200 000 cocotiers ont été
abattus par les forces armées dans la péninsule de Jaffna. Ces arbres ont été
pour la plupart utilisés pour fabriquer des camps militaires retranchés.
LE TAUX DE SUICIDES AUGMENTE À
JAFFNA
D’après les statistiques réalisées
par l’hôpital de Jaffna, le taux de suicides dans la péninsule est en hausse.
Ce taux est le suivant pour les trois derniers mois : janvier - 44 ; février -
43 ; mars - 32. La plupart des suicidés sont âgés de 20 à 24 ans. La principale
raison semble être le harcèlement militaire dans la péninsule de Jaffna. (REP)
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AMNESTY SAISIT LA COMMISSION DES
DROITS DE L’HOMME DES NATIONS UNIES
Le secrétariat d’Amnesty
International - Grande Bretagne, a soumis les points suivants à l’attention de
la 54ème session de la commission des Droits de l’Homme des Nations Unies.
1 - Amnesty International fait
appel à la session 1998 de la Commission pour qu’elle s’assure que le
Gouvernement du Sri Lanka accepte un programme d’action en 1998 et 1999 pour
respecter les recommandations du groupe de travail sur les disparitions forcées
ou involontaires (WGEID).
2 - Pour faciliter la mise en
place des recommandations du WGEID, la Commission, en coordination avec le
haut-commissaire pour les Droits de l’Homme offrira au Gouvernement du Sri
Lanka une assistance technique pour les contrôles suggérés sur les lois du pays
concernant la sécurité, des moyens d’enquête et une expertise de procédure pour
assister aux recherches concernant les « disparitions » passées et les
poursuites des responsables de ces « disparitions ».
3 - La Commission devra établir un
planning de suivi de la coopération et des progrés des autorités de l’Etat pour
la mise en place de ses recommandations et des mécanismes de respect des Droits
de l’Homme. Cela favorisera le travail et renforcera l’efficacité des
opérations et permettra de s’assurer que les Etats prennent en compte les
violations des Droits de l’Homme.
(AI Index : ASA 73/04/98)
MOTION DE CONFIANCE CONTRE
L’ADJOINT AU MINISTRE DE LA DÉFENSE
Les arrestations discriminatoires
et la persécution des Tamouls à Colombo et à d’autres endroits ont alerté les
parlementaires Tamouls du TULF.
D’après des sources autorisées, le
TULF va proposer une motion de confiance au Parlement envers l’adjoint au ministre
de la Défense, le Général Ratwatte. Les arrestations discriminatoires de jeunes
Tamouls à Colombo ont récemment augmenté. (REF)
DES ÉDITEURS S’ÉLÈVENT CONTRE
L’ÉTAT POLICIER
La guilde des éditeurs du Sri
Lanka a, dans une déclaration très dure, exprimé son opinion sur les récents
incidents contre les médias qui, selon elle, sont les signes de la mise en
place d’un Etat policier.
La guilde a aussi exprimé ses
soucis face à la croissance des attaques contre les journalistes et du climat
en cours de détérioration face à des informations libres.
Quelques temps auparavant, la
guilde avait appelé le Gouvernement à « enquêter et identifier les
responsables » à propos d’un raid nocturne d’hommes armés contre le
correspondant du Sunday Tmes Iqbal Athas et déclaré que « c’est le devoir
des autorités compétentes de s’assurer que les journalistes peuvent exercer de
plein droit ».
La semaine précédente, des
policiers en uniforme d’Aranayake avaient eu l’audace de torturer un jeune
reporter du journal Dinamina, Pradeep Kumara Dharmaratne qui avait exposé la
prolifération d’alcools de contrebande (kasippu) dans la région. Après avoir
forcé la porte de son domicile, la police l’avait entraîné en voiture jusqu’au
commissariat au plein milieu de la nuit.
« Après avoir agressé
Dharmartne, la police essaya ensuite de le compromettre en plaçant ses
empreintes sur des tonneaux d’alcool et présenté le journaliste devant un juge
qui le relacha contre une caution de 15 000 roupies ».
La guilde pense que cet incident
indique la progression vers un Etat policier et que ce Gouvernement,
malheureusement, devient insensible à ce que devront être la liberté
d’expression, ajoute la déclaration.
(Extrait de « The Sunday Leader » du 1er mars 1998)
300 TAMOULS ARRÊTÉS À COLOMBO
Le 31 mars 1998 l’armée et la
police sri lankaises ont lancé une opération de recherche combinée à Colombo et
arrêté 300 jeunes Tamouls dans Dehiwela et ses environs. Les jeunes Tamouls
arrêtés ont été emmenés au temple bouddhiste Bellanwila pour interrogatoire. (INF)
UNE ASSOCIATION DE PRÊTRES HINDOUS
DEMANDE L’AIDE DE L’UNESCO
L’association des prêtres Hindous
du nord-est a écrit une lettre à l’Unesco lui demandant de dire au Gouvernement
sri lankais de mettre fin aux bombardements des temples hindous, aux
arrestations de prêtres Hindous et à l’utilisation des temples comme quartiers
d’habitations de l’armée et comme point de contrôle.
L’association Hindoue déclare que
le drapeau national du Sri Lanka porte un symbole bouddhiste et que la
Constitution de 1972 accepte le bouddhisme comme religion nationale du pays.
Le Gouvernement a marginalisé
l’hindouisme depuis l’indépendance, ajoute-t-elle. Elle remarque également que
plus de 1 800 temples Hindous ont été entièrement détruits ou partiellement
endommagés par des bombardements aériens et des tirs d’artillerie.
* * * * *
*
February 1998
Éditorial
VIOLATIONS des DROITS HUMAINES ET
INDIFFÉRENCE du GOUVERNEMENT
Violations des Droits humaines
dans Sri Lanka prennent plusieurs formes: meurtre de non-combattant Tamil
civils dans la guerre répartent en zones: [bombings] aveugle ou erratique
aérien et égrenages de l'artillerie, principal à perte de vies du civil;
destruction d'endroits d'adoration, écoles, et propriété du civil; déplacement
interne de comptage des personnes plusieurs centaines de mille; dénégation de
nourriture suffisante et médecine- la liste est sans fin. Ceux-ci sont
expliqués loin comme [by-products] d'une situation de la guerre. Ce qui afflige
est également les violations sérieuses produit EXTÉRIEUR les régions
guerre-affectées: Disparitions, par exemple. Sri Lanka avait le plus haut
nombre de cas de disparitions a rapporté dans 1997, [acording] à un rapport a
soumis à l'U.N.Commission sur Droits humains par le Fonctionnement de l'O.N.U.
Groupe sur Disparitions Forcées ou Involontaires.
Ajouter à que les records de ces
[woeful] sont le massacre de l'habitué de Tamil civils par les forces armées ou
forces moyenne-un-militaires dans le salaire du gouvernement. Tels massacres ne
sont pas nouveau dans la vie du Tamils, particulièrement de ce vivant dans le
Été du pays. Sur 17th mai 1985, un a estimé 60 jeune Tamils a été tué a appelé
dans un endroit Thambiluvil par membres du corps expéditionnaire Spécial du
gouvernement. Cette même année, sur 31 mai, 37 jeune Tamils a été pris dans
garde et coup mort a continué après forces armées un déchaîne dans Kiliveddy
dans Trincomalee district. Dans 1986 sur 19 janvier, 24 Tamil civils ont été
tirés pendant une opération de la recherche par le corps expéditionnaire dans
Iruthayapuram. Dans 1987 le 28 janvier, sur 150 Tamil civils ont été tués à
Kokkaddicholai a été utilisé pendant une opération militaire dans [gunships] de
l'hélicoptère du whist. Très récemment, (Febrary 1998) huit Tamil civils y compris
quatre étudiants étaient [gunned] du [arbitrarily] à Thampalakamam. Tous ces
massacres ont été rapportés et ont documenté par groupes des Droits humains et
NGOs, y compris Amnistie International, cependant ils continuent avec impunité.
La raison pour ce n'est pas loin
chercher. Nommer un Ordre des Droits humain sur une main et étouffant son
fonctionne sur l'autre, installe des enquêtes mais suivre sans efforts à
travers, est vu comme simplement un moyens de faire taire la clameur publique
pour l'existence du temps, et rapide les questions sous la moquette après
quelque temps.
L'échec du Sri Lankan gouvernement
apporter les [perpetrators] de tels massacres à la justice fixe et encore, est
évidemment la raison pour le retour de tels incidents. Si pas duplicité
délibérée, il est indifférence du gouvernement sur la question de droits
humains ça doit évoquer l'inquiétude de la communauté internationale. S. S.
MONDE plus HAUT NOMBRE De
DISPARITIONS Dans SRI LANKA
Par Stephanie Nebehay GENEVE, le
10 mars (Reuters)- Irak continue à surmonter la liste de la Nations Unies de
pays avec plus "disparitions forcées," avec presque 16.500 personnes
ont rapporté manquent dans les années passées, une O.N.U. rapporte a dit sur
mardi.
Sri Lanka avait le plus haut nombre
de cas a rapporté dans 1997, où 77 de 695 a rapporté nouvellement disparitions
ont produit l'année dernière, le rapport annuel du [groups's] qui travaille à
l'O.N.U. Commissionne sur Droits humains a dit.
Le groupe l'a dit était
"alarmé au re-apparition récent de l'entraînement systématique de
disparition forcée dans Sri Lanka, et notes qui il est le pays avec le plus
haut nombre de disparitions a rapporté a produit dans 1997.
Disapperances a produit parmi
combat force entre gouvernement et Tamil séparatistes dans le nord et nord-est,
aussi bien que le Devant de la Libération du Personnes dans le sud.
M.P. DEMANDE AMNISTIE A TAMIL
PRISONNIERS POLITIQUES
U.N.P. Parlementaire qui Jayalath
Jayawardena a appelé pour l'alloue d'une amnistie à Tamil [detainees] a tenu
dans le Kalutara et autre prisons contre qui il n'y avait pas d'évidences
substantielles. Presque 600 Tamils est tenu dans plusieurs prisons et détention
campe sans charge pour mois et années. M. Jayalath Jayawardena avait visité
Tamil détenus dans le Kalutara prison dans les conséquences du le 10 décembre
incident dans qui trois Tamil [detainees] a été tué par Sinhala des
prisonniers.
N'a pas JAMAIS VU des SOLDATS de
l'ENFANT MORTS
« je ne n'ai pas vu jamais des
images de soldats de l'enfant morts. Les évidences uniques de soldats des
femmes viennent des Tigres, et leurs images sont de filles dans leurs
adolescence récentes au moins- le âge de Sri Lankan recrute».
Un des diplomates dans Colombo,
[sceptical] du gouvernement a demandé que le LTTE jette« filles Scolaires dans
l'action».
(Tony Clifton dans Newsweek du 8 décembre 1997)
BOMBE FAIT SAUTER Dans COLOMBO
Sur 29 février 98, une bombe du
véhicule qui a explosé à Maradana dans Colombo avait tué 28 personnes et deux
agent de police sur la tache. L'explosion a pris endroit en face le Maradana
Poste du voie ferré sur jeudi à 12. 40 de l'après-midi il y avait sur 34
véhicules complètement a détruit. Sources des polices ont dit que la cible du
véhicule de la bombe a pu être le Maradana poste de police où enquêtes sont
conduites après un patron du [underworld] a été arrêté dans Hultsdorp sur
mercredi.
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THAMPALAKAMAM MASSACRE
Par POLICES
Rapports de massacre par personnel
des polices ont attaché à trois camps proche le Tamil villages de
Puthukudiyiruppu et Potkerni dans Thampalakamam Division sur dimanche le 1
février est arrivé maintenant à allumer, en dépit d'une tentative à un abri-en
haut.
Mettez dehors d'après un bulletin
par les Professeurs de l'Université pour Droits humains (UTHR), "un
cadavre avait environ 25 balles dans lui. L'organe viril manquait d'un autre
cadavre suggère le meurtre définitif à ce qui il a été coupé auparavant a pris
endroit."
Sources locales révèlent que
résidents, y compris femmes, a été arraché de leurs maisons et battu. Les
hommes armés ont incendié aussi sur bétail. Suite à, ce qui [organisations] des
droits humain a appelé un "orgie de violence," un groupe de
villageois a été pris aux poste de police, a suivi par leurs parents.
Après ciselure loin les parents, 8
personnes ont été prises dans les poste de police. Les corps de ces 8 personnes
ont été retrouvés par la suite. Ils sont Ponnampalam Kanagasabai (48), Arumugam
Segar (32), Gunaratnam Sivarajah (27), Subramaniam Thivakaran (23), Amirthalingam
Gajendran (17), Muruges Janakan (17), Amirthalingam (14) et Pavalanathan (33).
Le son de feu du pistolet était
plus récent faussement a attribué à une attaque par le LTTE personnel de la
sécurité du [whilst] a basé dans Trincomalee maintenant admet, n'a pas jamais
pris endroit.
SSP Kantalai, Nihal Karunaratne,
[apologised] aux personnes assiste à l'enterrement des victimes et a donné des
assurances qui ce ne se passerait pas encore.
L'Amnistie International a
prétendu dans son bulletin que les relations des victimes avaient été demandées
signer un document qui les morts étaient LTTE l'un et l'autre hommes ou
victimes d'un LTTE attaquent.
Cependant, un activiste des droits
humain a indiqué ce processus légal peut traîner sur comme dans le cas de
l'essai du sur-va concernant au dernier massacre majeur de Tamil civils par
sécurité forcent il y a deux années dans Kumarapuram, Kiliveddy où seul soldats
du classement bas affrontent charges.
(a Extrait de "WEEK-END EXPRIME" 7-8 février 1998)
PERE a TUÉ ET FILLE a BLESSÉ
Sur 6th février 97, le Sri Lankan
armée a incendié des coquilles à un Valaichchenai meurtre de la région
résidentiel V. Thayalakumar et blesse sa fille et l'un autre personne. La fille
a été admise l'hôpital dans une condition sérieuse à Valaichchenai. Les
coquilles sont tombées dans Karuvankerni régions. (INF)
SOLDATS des VETEMENTS ORDINAIRES
ENLEVENT des JEUNES PERSONNES
Sri Lankan soldats dans robe
civile ont pris beaucoup de civils de Poonthottam [centre] de la détention de
l'armée dans Vavuniya pour interrogation. Aucun de ce qui a été pris pour
interrogation est revenu toujours et il y a peurs qui ils ont été torturés ou a
tué. Parents ont informé les autorités et NGOs mais donc loin pas d'action a
été prise. (FOM)
JEUNESSE est MORTE Comme ARMÉE BOMBE FLOTTANTE EXPLOSE
Un 20 jeunesse de l'année qui
Sivalingam Arulanantham est mort sur 6 février 98 comme il a examiné un objet
qui a lavé à terre. Temps qui il a
regardé curieusement l'objet qui a flotté à terre à Santhiveli plage dans
Batticaloa, il a explosé du meurtre il sur la tache. (INF)
A ENLEVÉ des CIVILS est ÉCHAPPÉ
Le Ponnampalam Thavarajah de deux
[civlians] et Arumugam Mylvaganam qui a été capturé par l'armée à Poratheevu
dans Batticaloa se sont échappés de la détention de l'Armée et retourné sans
risque à leurs maisons. Temps qui ils étaient allés à Poratheevu rassembler le
bois à brûler, les deux a été arrêté par l'Armée. Dix civils ont capturé par
l'armée le décembre dernier n'a pas été vu dans Mahaoya dans Batticaloa depuis
et il est suspecté qu'ils ont pu être torturés et a tué par l'armée. (DÉLÉGUÉ COMMERCIAL)
DEUX ÉTUDIANTS ont TIRÉ ET ont TUÉ
Polices moyenne-un-militaires sur
Monday19/ 2/ 98 a ouvert feu sur deux Tamil innocent meurtre des étudiants les
deux comme ils se sont chevauchés dans bicyclettes dans Maruthamunai, dans
Amparai district. Un étudiant- U Un Furkhan de Polonnaruwa avait déplacé à la
région suivre son temps des études supérieures l'autre- Rajadurai Eeswaran
était de Vantharumoolai dans Batticaloa. Les polices moyenne-un-militaires
étaient patrouille en route sur Almanar route quand ils ont ouvert feu sur les
étudiants. (TEL)
TRINCO ATTRAPE a TENU
POUR MEURTRES de la JEUNESSE
Cinq agent de police sont tenues
pour interrogation à propos du massacre d'huit jeunesses dans le Trincomalee
district, polices ont dit.
Ils ont dit les agent de police
est questionné déterminer s'ils avaient un remet le meurtre d'huit jeunesses a
tenu dans garde des polices.
Les jeunesses ont été tuées dans
Pudukuddiyiruppu dans Trincomalee district la semaine dernière. Une agent de
police aînée du Kantalai contrôle la division a dit au moins 200 autre agent de
police sont comptées être questionnées.
Le jour prochain quand les parents
des jeunesses ont visité les poste de police, ils ont été dits que les huit
jeunesses n'ont pas été arrêtées par le Pudukuddiyiruppu contrôle mais contrôle
par le Thampalakamam.
Plus récent les corps des
jeunesses se trouvaient sur le Pudukuddiyiruppu route.
(a Extrait de "Le Chef du dimanche" 8/ 2/ 1998)
"DISAPPEARENCE" Dans GARDE de l'ARMÉE
Sur 31 janvier une jeunesse du
réfugié campe Vinayakapuram proche dans Batticaloa temps du [disappered] du
district qui il était sur son chemin rassembler le bois à brûler. Ses parents
l'ont dit a été arrêté par le Sri Lankan l'armée du Kiran pont.
Les hommes de l'armée au Kiran
pont campe a nié qu'ils ont arrêté jamais la jeunesse, Sivaguru Yogeswaran, 17.
Mais les parents disent ces
beaucoup d'autre jeunesses qui sont allées avec leur fils les ont dits qu'il a
été détenu par soldats à Kiran Armée du pont campe.
Depuis sa disparition les parents
vont à Kiran pont campe découvrir le lieu de leur fils. Les officiers ont
refusé de leur donner tous détails! (RWY)
M.P. PROTESTE POUR BATTICALOA des
ENLEVEMENTS
Membre de Parliment pour
Batticaloa, M. Joseph Pararajasingham a protesté contre l'enlèvement de
jeunesses dans son Batticaloa circonscription électorale par Sri Lankan non
identifié personnel de la sécurité et Tamil fonctionnement des groupes du
mercenaire avec Sécurité force dans Batticaloa.
Sur 9th février trois jeunesses
ont été enlevées au Chenkalady la jonction par personnes dans [civils] qui a
paru y dans un Pajero privé bleu fourgon.
Les victimes de cet enlèvement
sont Moorthy de Pankudavely, Kandavanam et Yogan de Vantharumoolai dans
Batticaloa district.
M. Joseph Pararajasingam a envoyé
sa protestation au Ministre de l'Adjoint de Défense M. Anuruddha Ratwattte.
Quatre années reculent, beaucoup
de jeunesses dans Batticaloa ont été enlevées dans la même manière et plus
récent ils ont été considérés comme a disparu personnes par le [organisations]
des droits humain. La situation présente encore cause dans Batticaloa peur
parmi les personnes de Batticaloa.
(RWY)
SRI LANKA CONTROLE HARCELLE le
JOURNALISTE de la FEMME DE L'INDE
Sri Lankan contrôle a fait une
razzia l'hôtel partage un logement de journaliste de la femme de l'Inde Sudha
Ramachandran le 30 novembre et a questionné son pour sur une heure après rigoureux
sa pièce à Colombo Taj hôtel.
Sudha Ramachandran (33) qui est
correspondant pour le journal de l'Inde DECCAN HÉRAUT avait été à est
armée-occupé Jaffna. Les polices lui ont dit le Tigre a était enchaîne, les a
alertés après sources non identifié qu'elle avait des images des Tigres de la
Libération de Tamil Eelam aussi bien qu'images de la ville de Colombo. Ils ont
saisi des photographies qui elle avait pris pendant sa tâche assignée, déjà a
clarifié par le ministère de la guerre du gouvernement, mais retourné ils plus
récent.
Un officier de la sécurité au Taj
hôtel a dit Ms Ramachandran était suspecté "parce qu'elle est un Tamil de
l'Inde." Mais il les a niés avait appelé les polices dans.
A dit Ms Ramachandran: "S'ils voient chaque Tamil comme un
Tigre, ils vont jamais résoudre ce problème dans Sri Lanka."
Il est su que deux autre
journalistes de l'Inde avaient été aussi de la même façon a fait une razzia et
a questionné au même hôtel dans le passé deux années pendant rapporter tâche
assignée dans Sri Lanka. Journalistes qui ont été prévenus de départ à Jaffna
quand les Tigres administraient la région est autorisé suivre maintenant le
déblaiement militaire. (Printemps
Chaud novembre-décembre 1997)
BANDE FAIT UNE RAZZIA au maison
D'ATHAS
Un groupe non identifié d'au moins
dix hommes ont fait rage dans la résidence Fixe de Le dimanche le correspondant
de la défense et un temps éditeur associé de Le Chef du dimanche Iqbal Athas et
l'a menacé et sa femme à pistolet pointe sur jeudi (12).
La bande armée était entrée la
résidence d'Athas autour 9,00 de l'après-midi, après attaquer sa aide
domestique qui avait refusé d'ouvrir la barrière.
Athas a dit ce à Le Chef du
dimanche "Tout d'un soudain cinq hommes armés sont entrés la maison et ont
marché droit vers moi. J'étais pour un moment foudroyé. Je ne savais pas ce qui
faire parce qu'ils avaient des revolvers automatiques dans leur
possession."
"est-ce que Deux hommes sont venus près de moi et a placé
leurs pistolets sur ma poitrine et a demandé, "Ko [ko] du
[baduwa-baduwa]"? prostituées de la signification. Je m'ai dit jamais a
couru bordels et j'ai essayé d'élever ma voix mais ils ont appuyé sur leurs
revolvers dur contre ma poitrine me prévient de parlant," il a ajouté.
"j'ai vu alors trois entrée des hommes plus mon fille âgée
partage un logement de sept année. J'ai vu aussi cinq garde des hommes plus la
barrière. Mon garçon a été blessé sévèrement." Les hommes avaient donné un
coup de pied sa tête, a dit Athas.
(a Extrait de Chef du dimanche de 15 février 1998)
SRI LANKAN VICTIMES des
JOURNALISTES De TERRORISME du ÉTAT
Beaucoup de Sri Lankan
journalistes ont été tués par terrorisme de l'état dans Sri Lanka. Il doit être
noté ce Mrs Chandrika Kumaratunga Personnes Réception de l'Alliance qui est
arrivée à faire fonctionner continue sur un de ses promesses qui il donnera
plus liberté de la Presse, à harceler des journalistes!
1- Richard [de] Soysa, 2-
Premachandra 3- Premakirthy [de] Alwis, 4- Themis Guruge
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SRI LANKA a CÉLÉBRÉ JUBILÉ D'OR
Sur SA VIOLATION des DROITS HUMAINE ENREGISTRE
(Quelques violations des Droits remarquables humaines)
1948 La Citoyenneté Agit
[disenfranchising] Tamil de l'Inde ouvriers de la Plantation ont été passés
dans Parlement. Un millions 3rd ouvriers
de la plantation de la génération vivaient dans la île pour sur 115 années. Ils
ont été apportés à la île par les Anglais d'Inde du sud travailler dans Thé et
plantations du Caoutchouc dans le pays de la colline. 100.000 plantation qui
Tamils était [victimised].
(Violation d'UDHR article- 21)
1956 Le« Sinhala Seul» Acte a été
passé dans le Sri Lankan le Parlement. Cet Acte Tamils fait comme deuxième
citoyens de la classe dans la île. Tamils a organisé des protestations
paisibles dans Colombo et Gal Oya. 150 Tamils était brûlé ou a haché à
mort; 20 Femmes ont été violées; 3000 a
été fait des réfugiés et leurs propriétés ont été pillées par Sinhala des
bandes.
(Violation d'UDHR article- 2, 3)
1958 Anti Tamil s'ameute dans
Sinhala régions. Massacre de Tamils, pillage de leurs propriétés, monture
incendie à leurs maisons et Tamils égal vivant! 25.000 Tamils a été fait des
réfugiés; 500 Tamils était brûlé ou a haché à mort; 200 Femmes ont été violées
et Tamil propriétés ont été pillées ou ont détruit par Sinhala des bandes.
(Violation d'UDHR articles- 3, 5, 12, 17)
1961 Tamil non-violent
(Satyagraha) désobéissance civile fait campagne dans le Nord et Été a été
interrompu force par la sécurité, [protesters] a été battu et a arrêté.
(Violation d'UDHR articles- 5, 9, 20)
1964 Le Pacte (Srima-Shastri)
évacuer Tamil ouvriers de la plantation d'origine de l'Inde ont été signés. Ils
vivaient dans la île pour sur 115 années. 650.000 Plantation qui Tamils est
devenu personnes apatrides.
(Violation d'UDHR articles- 4, 15, 23)
1972 occasions de l'éducation
Égales pour Tamil étudiants ont été niés. Standardisation sur admission de
l'Université a été introduit.
(Violation d'UDHR article- 26)
1974 qui Le Quatrième Tamil
International fait des recherches Conférence a tenu sur 10/ 01/ 1974 dans
Jaffna a été interrompu par le Sri Lankan Contrôle. 9 Tamils a été tué
brutalement.
(Violation d'UDHR articles- 2, 3, 20, 27)
1979 Prévention de Terrorisme Agit
(PTA) a été introduit dans Sri Lanka. Cet Acte donne une main libre à la Sécurité
force arrêter, détient, torture, viol, tue et dispose corps avec impunité. A
arrêté des personnes peut être détenu depuis trois mois a produit sans
existence dans courts. (juillet)
(Violations d'UDHR articles- 2, 3, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12)
1981 Le Jaffna Bibliothèque
Publique contient 95.000 volumes a été détruit complètement a mis dans un feu
par un groupe de [officiers] des Polices qui a continué un déchaîne dans le
Jaffna ville le 31 mai 1981. 95. 000 volumes de livres unrecoverable-inestimables
étaient brûlés.
(Violations d'UDHR articles- 2, 21, 24, 27)
1983 Le Gouvernement a dirigé des
émeutes du [anti-Tamil] dans juillet 83. Plus de 6.000 Tamils a été tué par le
Sinhalese dans le Sud. Tamil loge et entreprises ont été pillées et ont détruit.
Tamils vivant a été envoyé dans le Sud dans bateaux au Nord et Été par le
gouvernement. 250.000 Tamils a été fait des réfugiés; 2.500 Tamils était brûlé
ou a haché à mort; 500 Femmes ont été violées; 53 Tamil prisonniers politiques
ont été assassinés brutalement dans la sécurité du maximum Welikada prison sur
25-27th juillet.
(Violation d'UDHR articles- 3, 6, 8, 12, 13, 14, 17, 23, 24, 26)
1984- dater Tamils vivant dans le
nord-East a été arrêté, a torturé et a tué. Femmes ont été violées, beaucoup
d'ont disparu. Tamil propriétés ont été pillées ou ont détruit par le Sri
Lankan des forces de la sécurité. Bombardiers de l'armée de l'air ont laissé
tomber des bombes du [napalm] dans régions résidentielles cause perte sévère et
dégât à Tamil peuple et leur propriété.
La Prévention de Terrorisme Agit
(PTA) et les Règlements de l'Urgence (ER) adopté aide par le gouvernement la
sécurité force porter sur avec toutes sortes de violations des droits humaines
avec impunité. (Statistique a paru dans
notre décembre 1997 question)
(UDHR a été violé complètement)
1990- dater l'embargo Économique
dans Tamil régions. Nourriture, médecine, électricité et autre articles
importants sont niés au Tamils.
(Statistique a paru dans notre décembre 1997 question)
(Violations d'UDHR articles- 22, 25, 26)
UDHR= Déclaration Universelle de
Droits humains (Information TCHR-HQ France)
MARGINALISATION ÉCONOMIQUE
De PLANTATION TAMILS
Tamil Information Centre
Le Tamil Information Centre dans
sa Presse publie de 17 February1998 a exprimé sa solidarité avec les ouvriers
de la plantation du pays de la Colline (dans Sri Lanka) dans leur lutte pour
une augmentation dans leurs salaires. La Presse publie a ajouté,« Partout
l'histoire des plantations dans Sri Lanka la population de la propriété a été
soumise à épreuve sévère et exploitation pas seul à travers suppression de
salaires en dessous existence nivelle mais aussi à travers discrimination dans
la provision de refuge, éducation, installations de la santé et nutrition».
« l'indépendance de Sri Lanka n'a
pas conféré un participe à la richesse croissante nationale sur le Tamil
ouvriers ni a la souveraineté cérémonieuse leur a apporté la participation
pleine politique. Sri Lankan consécutif gouvernements ont été main-in-gant avec
plantation intéresse dans exploiter [labour] de la plantation dans plusieurs
chemins. Législation a supprimé des salaires et installations cruciales
sociales, et a forcé le rapatriement sur ouvriers sous accords sans leur
participation».
« La plantation qui Tamils a sur
les années, à part lutte garder de la vie et membre ensemble, a souffert aussi
les conséquences de dénégation de citoyenneté, contrat de franchisage et a
affronté violence périodique. Demande en dépit de gouvernement qui le problème
de la citoyenneté a été résolu, la majorité d'eux reste deuxième citoyens de la
classe sous vivres légaux concernant à citoyenneté par inscription».
« Le TIC appelle pour salaires
suffisants pour les ouvriers de la Plantation dont labeur dur soutient
l'économie et fournit installations pour améliorations dans représentation et
bien-être».
* * * * *
*
Janvier 1998
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1998- O.N.U. ANNÉE DE DROITS
HUMAINS:
CE QUI LE FAIT A L'INTENTION
POUR LE TAMILS?
La déclaration Universelle sur
Droits humains est entrée sa 50th année. La question est aujourd'hui: Est-ce
que ces cinquante années depuis la Déclaration ont étaient fait, a apporté
l'amélioration à de dans l'avancement de droits humains autour le monde?
Plus spécifiquement, a permis nous
prend le cas d'un pays Sri Lanka semblable. Il est pertinent et approprié
parler de Sri Lanka, parce que ce pays célébrer aussi 50 années de sa
indépendance cette année. Qu'est-ce que ces cinquante années ont l'intention à
une section entière de la population du pays- le Tamils?
Dans le même huitième année de
cette indépendance la langue relève du Tamils a été taillé au couteau loin par
législation. Leur d'accord à vie et liberté obtenait est érodée à travers les
années passagères par violence de la bande contre eux; premier par [passivity]
du gouvernement, alors à travers encouragement du gouvernement, les émeutes ont
pris la forme de [pogroms]. Il y a quinze années, le État commençait à salaire
une guerre de fait contre une population du civil entière dans le nord et été du
pays. Aujourd'hui, après 50 années de l'indépendance de la pays, et cinquante
années après la Déclaration Universelle, le Tamils est devenu victimes de
chaque violation possible de libertés humaines: Disparitions, Torture,
exécutions de plus-judiciaires, arrestations répandues arbitraires, détentions
indéfinies sans charge ou essai, dénégation de nourriture, dénégation de
liberté de mouvement. La pensée effrayante est qu'ils sont devenus l'a accepté
des personnes à des normes de vie pour le Tamil.
Quand le Sri Lankan gouvernement
ne vit pas jusqu'à son engagement énoncé à droits humains, l'excuse qui est
allée au trot dehors au monde extérieur est que violations produisent seul dans
le contexte d'une guerre pour séparation. Si la guerre, comme est prétendu constamment,
est contre Tamil "terroristes," ce ne peut pas entourer sûrement les
trois millions Tamil population du civil, qui est les victimes habituelles de
ces violations arbitraires. Ils incluent même des suspects politiques a détenu
dans les murs de prisons du haut-sécurité. Il s'est passé il y a 15 années dans
1983 quand 53 Tamil prisonniers politiques ont été assassinés dans deux
massacres séparés dans Colombo Welikade prison, et il s'est passé encore
récemment quand trois Tamil prisonniers politiques ont été faits à mort dans
Kalutara prison, sud de Colombo.
Ce qui est plus inquiétant est
environ la situation des droits humaine dans Sri Lanka la tromperie sur la
partie du gouvernement par sa projection d'une exposition de l'extérieur
d'inquiétude pour droits humains, temps dans entraînement, il se moque de
chaque loi connue qui gouverne des libertés humaines. Le rendez-vous d'une
article d'exposition Ordre des Droits humain est mais un d'eux.
Il y a vingt années, organise
Président Jimmy Carter américain a dit sur le 30th anniversaire de la
Déclaration Universelle de Droits humains:
"De tous droits humains, le droit le plus de base est être libre de
violence arbitraire. Quand un gouvernement lui-même devient le [perpetrator] de
violence arbitraire, il sape sa légitimité. La Déclaration de l'ONU a
l'intention qui pas d'action peut dessiner le manteau de souveraineté sur
torture et disparitions."
La mission du mars Global sera
"protéger A [mobilise] efforts mondiaux et promeut les droits de tous
enfants, surtout le d'accord recevoir une éducation libre, plein de sens et
être libre d'exploitation économique et de représentation tout travail c'est
possible endommager le développement physique, mental, spirituel, moral ou
social de l'enfant."
Le mars Global Contre Enfant qui
Labour sera un événement du repère dans la lutte extirper [labour] de l'enfant
partout le monde. Le mars a commencé déjà ce mois dans Manila dans les
Philippines et il fin pendant le premier faible de juin, 1998 à Genève, où le
Labour Organisation International (ILO) rencontre rédiger un nouveau ILO
Convention sur Enfant Labour. Ce mars continuera par beaucoup de pays dans
continents différents.
Nouvelles le plus récentes:
TAMILS a MASSACRÉ Dans TRINCOMALEE
Trincomale 1/ 2/ 98- a reçu
d'après un rapport de nos sources dans Trincomalee, neuf personnes ont été
tuées brutalement aujourd'hui au Thampalagamam poste de police dans Trincomalee
district. Un groupe de personnel des Polices est entré le village de
Puthukudiruppu à 6 heures le matin et a pris neuf hommes y compris quelques
petits à l'âge de quatorze. Tout d'eux a été pris de force au temps des poste
de police le [kith] et parent des victimes criait et criant. Alors à 7,30 du
matin, tout d'eux a été tiré mort aux poste de police et leurs corps ne sont
pas revenus à leurs familles. D'après nos sources les personnes dans
Thampalagamam ont fait une protestation paisible dans une Église dans ce
village. TCHR (H.Q.) attend encore plus détails de nos sources dans
Trincomalee.
TEMPLE plus SACRÉ BOUDDHISTE
BOMBED
Le Temple proéminent sacré
bouddhiste Dalada Maligava dans Kandy était [bombed] sur dimanche 25/ 01/ 98 et
11 personnes ont été tuées. Donc loin personne a demandé la responsabilité pour
le [bombing]. Beaucoup de [organisations] religieux ont condamné ce [bombing].
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CANADA veut EXPULSER Un RÉFUGIÉ de
la CONVENTION
M. Manickavasagam Suresh (40) un
Tamil de l'Ile de Sri Lanka et une Genève réfugié de la Convention au Canada
depuis 1991. Le Court Fédéral a soutenu le certificat de la sécurité,
dégagement le chemin pour sa expulsion à Sri Lanka. Le Ministre de
l'Immigration qui Lucienne Robillar a donné aussi sa approbation.
Beaucoup de [organisations] des
droits humains, Parlementaires et avocats principaux ont protesté contre cette
expulsion comme Sri Lanka n'est pas sans danger pour un Tamil revenir au
présent. Amnistie International a fait deux appels de l'Action Urgents à propos
de cette matière. Amnistie l'Action Urgente d'International appelle a poussé ce
"Le gouvernement canadien est borné par l'internationalement le principe
du [recognised] de non-refoulement qui interdit des états de revient de force
des personnes des pays où ils risquent des violations des droits sérieuses
humaines."
D'après les médias un Court Provincial
au Canada a publié un ordre du séjour temporaire.
300 a ARRETÉ Dans BATTICALO-
VALAICHCHENAI
Sur mardi 30 décembre, sept civils
ont été arrêtés dans un rond-en haut l'opération dans Vantharumoolai dans
Batticaloa district. Les résidents ont été prévenus d'assister à la Église
masse et célébrer X'mas. Les personnes dans Batticaloa ont été rangées
assembler à une pièce de théâtre fonde proche l'Iruthayapuram Église et ils ont
été soumis à interrogations.
Sur mercredi le 21 janvier,
presque 300 civils ont été arrêtés dans un rond-en haut l'opération dans
Valaichchenai dans Batticalo district. Presque 1500 sécurité force arrondi-en
haut la région le matin et a rangé les personnes de Kannakipuram, Kalmadu,
Vinayagapuram, Peythalai et Kannankiramam s'assembler au Centre pointe. Ils ont
été tenus dans le soleil chaud jusqu'à soir et ils ont été niés de la
nourriture et de l'eau. Ce qui a été arrêté a été pris au Harbour Armée campe
dans Valaichchenai. (PRS)
ARRESTATION ARBITRAIRE CONTINUE
Dans LE SUD ET VAVUNIYA
Les Polices dans la province
Centrale ont arrêté trois Tamil jeunesses dans Kandapola et Rakmana. Karuppaiah
Nandakumar, Murugaiah Sivakumar et Rajagopal ont été accusés de prendre
photographies d'endroits importants.
Sur jeudi le 15 janvier, beaucoup
de personnes ont été arrêtées dans Samayapuram, Sahayamaathapuram et
Rambaikulam dans Vavuniya le district. Trois étudiants et 28 jeune Tamil hommes
ont été arrêtés dans ce rond-en haut. Les résidents de ces régions ont été
rangés s'assembler au Tamil Central la cour de récréation Scolaire dans
Vavuniya et ils ont été détenus sans nourriture jusqu'à soir. Pendant le cours
de leur détention, ils étaient vidéo a filmé et a soumis à interrogations.
Quelques personnes d'un certain âge ont été interrogées aussi.
Sur dimanche le 18 janvier,
l'Armée et Polices dans Vavuniya ont arrêté presque 350 jeune Tamils. Les
personnes qui ont été arrêtées dans ce rond-en haut sont principalement ce qui
est revenu récemment à la ville de Colombo et Vanni. (PRS)
CINQ CIVIL SÉVEREMENT OFFENSÉ ET
QUATRE ont ARRETÉ
Sur 30 décembre 97, cinq Tamil
civils ont été blessés sévèrement a incendié par une coquille du Kumburumoolai
l'armée campe. Cet incident a pris endroit dans la région résidentielle de
Karuvakerni dans Valichchenai, Batticaloa. Trois de l'offensé appartient à la
même famille.
Sur le même jour quatre personnes
ont été arrêtées dans un rond-en haut l'opération dans Sunkankerni ville et
beaucoup d'ont été blessés quand l'armée a ouvert feu. A. Ponniah (55) a été
blessé sévèrement et trois des ont arrêté des personnes est encore dans
détention. Les soldats ont fouillé beaucoup de maisons et ont détruit des
affaires précieuses. (INFO)
ICRC AIDE D'URGENCE a EU BESOIN DE
Le Tamils vivant a assemblé dans
Mallavi à l'ICRC bureau dans Mallavi cherche leur assistance. Personnes
d'Elanko, Kudiyiruppu et Mangai étaient y à ce rassemblement. Ce se sont
assemblés des enfants compris, des petits et des personnes d'un certain âge.
Ils ont expliqué qu'ils n'ont pas nourriture, médecine, vêtements ou refuge
rester dû au blocus du gouvernement. Presque 250 Tamil familles ont approché
aussi Oxfam demande nourriture et médecine. Oxfam est un du fonctionnement du
[organisations] de l'humanitaire dans [theVanni]. (PRS)
COUVRE-FEU Dans JAFFNA PRÉVIENT
X'MAS ET des NOUVELLES CÉLÉBRATIONS de l'ANNÉE
Comme l'armée dans Jaffna a
déclaré un couvre-feu dans Jaffna, chrétiens dans Jaffna ont été prévenus de
départ à Église sur X'mas jour et Nouveau jour de l'Année. L'Armée dans Jaffna
déclare [acurfew] très fréquemment depuis sa capture de Jaffna.
Sur mercredi et jeudi 14th et 15th
janvier la Sécurité force rond-en haut plusieurs villages dans Jaffna et a
fouillé beaucoup de maisons. Plusieurs personnes ont été arrêtées dans
Kokkuvil, Anaikoddai, Thattatheru, Passaiyoor et Koiyathottam. Les détails des arrestations ne sont pas
sus. (INFO)
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SINHALA COLONISATION Dans
TRINCOMALEE
Une ÉGLISE CONVERETED DANS Une
ARMÉE BASE
Le gouvernement de Sri Lanka est
le garant de beaucoup de Sinhala programmes du [colonisation] dans le Tamil ont
habité des régions dans le Trincomlee, Batticaloa et Amparai districts.
Récemment, beaucoup de Sinhala personnes se sont installées Tamil a habité des
régions par forcement qui Tamils quitter leurs maisons. Le Tamil entier région
de Morawewa à Trincomalee a été dévastée par la destruction de Tamil propriétés
dû à opérations de l'armée.
Le Sinhala colons obtiennent la
provision de l'eau à travers Armée arrose [bowsers]. Un Viharai (Temple
bouddhiste) a été construit aussi adorer pour les colons. St. L'église de Joseph dans cette région a
été convertie dans une armée base. Ces régions sont données nouveau Sihalese
nomme comme "Sinhapura" et "Thandapura." (PRS)
Une MERE ENCEINTE ET SES ENFANTS
ont BLESSÉ
Le 9 janvier, quatre civils ont
souffert blessures étendues quand membres du corps expéditionnaire Spécial
(STF) a incendié dans Mandoor des coquilles vers régions résidentielles. Une
femme enceinte Thayana Kovinthamma (27) ses deux enfants Thanushan (6) et
Sinthuja (4) et Alagamma (25) a été blessé dans cet incident. (ASE)
ÉCOLE FERMÉ Dans VALAICHCHENAI
Le Karuvankerni Wigneswaran école
dans Valaichchenai dans Batticaloa district a été fermé dû au feu de la coquille
continu de l'Armée. Parents ont refusé d'envoyer leurs enfants à cette école
comme ils ont peur de pour leur sécurité.
(ASE)
SOLDATS TUENT des CIVILS
Deux civils ont été tués par
soldats à Kiran dans Valaichchenai dans Batticaloa district. K Selvarajah (38)
et S. Sivapalan (31) a été tiré mort par l'armée sur mardi 27 janvier.
Sur le même jour une femme a été
tuée dans Kiran attaque dans une coquille. S. Parvathi (65) a été tué dans cet
incident et sa maison a été détruit.
(IRT)
MAISON
MUSULMANE GARDE DONNE des MENACES de la MORT
[homeguards] musulman dans
Veeramunai dans Amparai district a envoyé des menaces de la mort au Tamils
vivant dans la région qui ils seront attaqués bientôt s'ils ne donnent pas la
rançon au fonctionnement du [homeguards] dans ces régions. Cette menace de la
mort a mené les personnes quitter le village et va à la ville. (PRS)
HOPITAL SANS MÉDECINE
L'hôpital dans Akkarayan est sans
assez de médecine pour venue des malades à l'hôpital pour plusieurs maladies.
L'Akkarayan hôpital est un des hôpitaux fonctionne dans région du [theVanni].
Dû bloque à gouvernement sur médecine, beaucoup d'hôpitaux ont été fermés et
quelqu'a été détruit par coquille-feu.
Dans décembre seul 32.086
dehors-malades ont assisté à Akkarayan hôpital et le personnel de l'hôpital
était incapable débrouiller avec l'afflux dû manquer de médecine et personnel
professionnel.
Dans 1997 seul 310.264
dehors-malades ont été traités dans cet hôpital:
Malades souffrent de typhoïde
9,506
Malaria 55,309
Grippe 103,751
Rage 427
La même année là were12,426
in-malades de qui 398 est mort.
(Sources de l'Information de l'hôpital)
JAFFNA OBTIENT DES VOTES la FUITE
DEHORS ABUS des DROITS HUMAINS FAIT Dans LE PASSÉ
Les candidats pour le Jaffna
élections locales ont eu une fuite dehors des abus des droits plus humains
pendant leurs campagnes. Le PLOTE a accusé EPDP pour massacrer 72 jeunesses
dans Allaipiddy dans les îles dans en retard 1990 et les restes de ces
jeunesses se trouvaient dans a abandonné des sources dans la région.
Dans le dans l'intervalle EPDP a
accusé le PLOTE pour enlever et meurtre peuple dans Vavuniya.
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UNHCR Sur a DÉPLACÉ INTÉRIEUREMENT
des PERSONNES
L'ONU Haut Commissaire pour
Réfugiés a invoqué 7/ 1/ 98 pour plus grand co-opération parmi membres de
l'Association de Sud-est Nations asiatiques (ASIATIQUE) prévenir des crises du
réfugié futures dans la région.
"Bien que beaucoup d'ont été accomplis dans Sud-est qui Asie
résulte dans paix et stabilité, il y a (encore) plusieurs questions exigent
l'attention proche," UNHCR qui Sadako Ogata principal a dit dans une
conférence dans Manila, Philippines.
Mme Ogata a dit une inquiétude
majeure pour l'UNCHR à c'un autre problème qui est devenu est la situation
critique a déplacé de l'intérieurement en Asie.
"La situation d'a déplacé intérieurement des personnes est
souvent plus irrésistible que ces des réfugiés depuis beaucoup de ne bénéficie
pas de protection internationale et assistance," elle a dit.
Mme. Ogata gouvernements du [criticised]
pour payant "petite attention" au problème, proverbe qui ils soignent
l'envisager comme une question de souveraineté nationale.
Elle a noté ces plusieurs cent
milles personnes a été déplacé dans Sri Lanka en conséquence de combat entre
troupes du gouvernement et séparatiste qui Tamil ethnique se rebelle.
D'après l'UNHCR il y a environ 1,7
millions a déplacé intérieurement des personnes en Asie, avec environ 4,8
millions réfugiés.
ARTHUR C. CLARKE CONFESSION A
PAEDOPHILIA
Gourou de la science-fiction qui
Arthur C. Clarke a rapporté confession à une vie de [paedophilia] a provoqué
invoque dimanche (1/ 2/ 98) a adopté pour sa expulsion de son au maison Sri
Lanka comme Prince qui Charles a préparé faire chevalier le.
Clarke, 80, qui a écrit"
2001: Une Odyssée de l'Espace" et a vécu dans Sri Lanka depuis 1956, a été
cité par le journal britannique le dimanche Reflète comme proverbe: "Une fois ils (garçons) ont atteint le
âge de puberté qui il est OK. Il ne fait pas du mal." Arthur C. Clarke est
Chancelier de Colombo Moratuwa Université.
Conférencier de l'Université
antérieur Nalin qui [de] Silva a réagi [angrily] à remarques a attribué à
Clarke et a dit le gouvernement doit prendre immédiatement action contre lui
sous le nouvel anti-enfant abuse des lois et l'expulse. "Il n'a pas apporté la reconnaissance à
Sri Lanka à de," a dit [de] Silva qui têtes le forum du Penseurs
nationalistes. "Il a seul a projeté
Sri Lanka comme un paradis pour [paedophiles] étranger" l'enfant de Sri
Lanka relève la PAIX du groupe, a appelé pour sa poursuite pour a de source
officieux le sexe avec mineurs.
Un touriste Étranger a commenté un
texte ce "Sri Lankan gouvernement promeut activement consolider sous
tourisme du sexe du âge la guerre contre le Tamils." Maintenant filles
étrangères sont aussi disponible dans Colombo pour touristes sexe-affamés.
CANADIEN a NOMMÉ l'ADJOINT
LOUISSE Frechette, le Ministre de
la Défense de l'adjoint de Canada, a été nommé hier au nouveau poteau d'Adjoint
Secretary-Gene-Ral des Nations Unies. Questions environ son rôle possible dans
enquêtes du blocage d'abus des droits humains par troupes canadiennes en
Somalie ont refait le revêtement.
Mlle Frechette a été [criticised]
pour encourageant le gouvernement canadien fermer une enquête comme il a
commencé à enquêter sur des allégations ça surmonte des fonctionnaires
canadiens a cherché à prévenir les nouvelles des abus de public convenable.
Dans un incident notoire commandos canadiens ont torturé à mort un Somali
adolescent.
UPALI JOURNAUX ont FERMÉ DEHORS
Tentatives par Upali Journaux à
[despatch] leurs publications à Jaffna sont frustrées par la bureaucratie dans
le Ministère de Défense.
Le Ministère de Défense maintient
c'ANCL unique publications (pro-gouvernement) doivent être envoyées à Jaffna.
Mais publications d'au moins deux autre maisons de la publication sont
disponible dans Jaffna.
Fait des journaux d'un éditeur
particulier est-ce que les personnes de Jaffna temps est-ce que trois autres ne
font pas? No-un est forcé acheter un journal qui il ne souhaite pas lire.
Est-ce que les personnes de Jaffna ne doivent pas être autorisées un choix?
(L'Ile de 11/ 1/ 98)- Mark Tran, New York. (Le Gardien de 13/ 1/ 98)
NIB est FORTIFIÉ
Bureau de police ont décidé de
recruter plus fonctionnaires pour le Bureau de l'Intelligence National,
"L'Ile" apprend sérieusement.
Il est rapporté que la raison
derrière cette décision avancer l'augmentation le cadre de ce Bureau de
l'Intelligence du National est assembler information vitale environ [organisations]
forme le projet de porter activités éteintes contre le Gouvernement, et aussi
autre activités du [nefarious] ont porté sur par LTTE dans la ville de Colombo.
(Ile de 24/ 12/ 97)
77.476 a DÉPLACÉ TAMILS est ENTRÉ
VAVUNIYA DANS UNE ANNÉE
Du 22 octobre 1996 à fin d'octobre
1997, 77,496 a déplacé Tamil peuple de régions du [uncleared] est entré dans le
Vanni Vavuniya à travers Thandikulam contrôle, Vavuniya Divisional sources du
secrétariat ont dit.
Ceux-ci ont déplacé des réfugiés a
été mis dedans [centres] du bien-être dans Vavuniya. Plus récent 60,740 était
allé dos à régions équilibré force par sécurité dans le Jaffna la péninsule.
6184 réfugiés devaient être
renvoyés à Vanni comme ils n'ont pas obtenu le déblaiement aller à Colombo et
autre endroits dans le Sud.
Comme le 10.000 ou plus réfugiés
n'ont pas été alloués déblaiement par le Ministère de Défense aller à endroits
de leur choix dans le sud qui ils languissent pour l'instant dans le [centres]
du bien-être. (Ile de 24/ 12/ 97)
* * * * *
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